Poème « L’hyacinthe »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « J’aurai toujours des pleurs pour le nom d’hyacinthe,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Fleur », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 60-61, 1921
  • « La Fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 237, 1922
  • « L’hyacinthe », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 618, 1973
  • « L’hyacinthe », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 478, 2007

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Hyacinthe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 198, 1935

Traduction du poème :

  • japonais :
    • « ヒヤシンス 風信子 », Ishimura Mikiko (石邨幹子), サアディの薔薇 : マルスリイヌ・デボルド=ヴァルモオルの詩と生涯, p. 139-140, 「サアディの薔薇」の会, 1988

Partition du poème mis en musique :

  • A.-B. Roux-Martin, « L’Hyacinthe », Paris : Collection des Parallèles, 1928.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’HYACINTHE

  J’aurai toujours des pleurs pour le nom d’hyacinthe,
  J’aurai toujours des chants pour cette aimable fleur ;
  Dans ma triste couronne unie avec l’absinthe
  Toujours je la verrai sourire à ma douleur.

  De suaves rayons elle m’a couronnée,
  Belle comme l’espoir qui pâlît d’un regret.
  À son frêle avenir j’unis ma destinée :
  Souvent dans une fleur l’amour a son secret.

  En la cueillant pour toi qui m’en as dit l’emblème,
  Je l’attache à mon cœur... et je crus te l’offrir !
  Mon cœur a tressailli sous le parfum qu’il aime ;
  Auprès de ton image elle a droit de mourir.

  Adieu, fleur de ma vie, adieu, Muse volage ;
  Sur ces bords oubliés vous ne reviendrez pas !
  Sans mémoire à son tour l’écho de ce rivage
  Bientôt ne dira plus mes plaintes ni mes pas.





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