« L’innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 80-81, 1860
« L’innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 91-93, 1873
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« L’innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 325-326, 1886
« L’innocence », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 527, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« L’innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 76-77, 1913
« L’Innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 46-47, 1920?
« L’Innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 71-72, 1930
« L’innoncence », Marceline Desbordes-Valmore, Karl Schwedhelm. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, p. 100-102, 1947
« L’Innocence », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 141-142, 1961
« L’innocence », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 189-190, 2010
Traductions du poème :
allemand :
« Die Unschuld », Karl Schwedhelm, Marceline Desbordes-Valmore. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, 1947
italien :
« L’innocenza », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 75, Milan : Modernissima, 1923
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
L’INNOCENCE
Beau fantôme de l’innocence,
Vêtu de fleurs,
Toi qui gardes sous ta puissance
Une âme en pleurs !
Ô toi qui devanças nos hontes
Et nos revers,
Es-tu si grand que tu surmontes
Tout l’univers !
Le reste, comme la poussière,
S’est envolé ;
Devant le feu de ma paupière
Tout s’est voilé,
Tout s’est enfui, flamme et fumée,
Tout est au vent
Toi seul sur mon âme enfermée
Planes souvent.
Pour courir à ta voix qui crie :
"Éternité !"
Pour monter à Dieu que je prie,
J’ai tout jeté.
La nuit, pour chasser un mensonge
Qui me fait peur,
Ta main, plus forte que le songe,
Étreint mon cœur.
Quelle absence est assez profonde
Pour te braver,
Quand ton regard perce le monde
Pour nous trouver ?
De mon âme ont jailli des âmes
Dignes de toi ;
Au milieu de ces pures flammes,
Ressaisis-moi !
Beau fantôme de l’innocence,
Vêtu de fleurs,
Oh ! garde bien en ta puissance
Notre âme en pleurs.
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