Poème « Invitation à la valse »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « L’air est brûlant, la valse tourne et vole,… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Invitation à la valse », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 228-229, 1860
  • « Invitation à la valse », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 249-250, 1873

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Invitation à la valse », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 568, 1973

Partition du poème mis en musique :

  • Joseph-Bonaventure Laurens, « Invitation à la valse ».





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

INVITATION A LA VALSE

  L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
  Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
  Allons, madame, on a votre parole,
  On vous attend ; ne valserez-vous pas ?

  En paraissant vous êtes invitée,
  Tous les regards ont besoin de vos yeux.
  On a saisi votre main agitée,
  Et vous voilà jointe à l’essaim joyeux !

  L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
  Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
  Allons, madame, on a votre parole,
  On vous attend ; ne valserez-vous pas ?

  Laissez vos fleurs sur les genoux dés mères ;
  Fleurs, danse et feu, c’est trop pour la raison.
  Les chauds parfums des bouquets éphémères
  Trop près du cœur se changent en poison.

  L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
  Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
  Allons, madame, on a votre parole,
  On vous attend ; ne valserez-vous pas ?

  Valsez, planez, comme les tourterelles
  Planent le soir dans l’azur sombre et doux.
  À votre essor on vous prendrait pour elles ;
  À leur blancheur on les prendrait pour vous !

  L’air est brûlant, la valse tourne et vole,
  Le cercle fuit et s’agrandit là-bas ;
  Allons, madame, on a votre parole,
  On vous attend ; ne valserez-vous pas ?





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