Poème « L’isolement »



Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 27-29, 1825
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 325-328, 1830
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 109-110, 1886
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 166-167, 1931
  • « L’isolement », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 75, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 95-96, 1842
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 92-93, 1860
  • « L’isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 64-65, 1909
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 4-5, 1909
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 27, 1910
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 36-37, 1913
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre du cœur. Collection des dames, Paris : Picart, p. 22-23, 1920
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 33-34, 1920
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 108-110, 1920?
  • « L’isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 75, 1923
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 18, 1926
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 40-41, 1928
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 23-24, 1930
  • « L’isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 130-131, 1933
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 31-32, 1935
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore, Choix et introduction par Raymonde Vincent, Paris : Egloff, p. 48-49, 1947
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 23-24, 1961
  • « L’Isolement », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 41-42, 1965
  • « L’isolement », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 43-44, 2010

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Trennung », Gisela Etzel-Kühn, Stefan Zweig, Marceline Desbordes-Valmore : das Lebensbild einer Dichterin, p. 103, Leipzig : Inselverlag, 1927
  • japonais :
    • « ひとりぼっち », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 62-65, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983
  • russe :
    • « ОДИНОЧЕСТВО », Михаил Леонидович Лозинский (Mikhail Leonidovich Lozinsky), Стефан Цвейг, Собрание сочинений. Том 7: Марселина Деборд-Вальмор: Судьба поэтессы, Moscou : Terra, 1996
  • slovène :
    • « Osamljenost », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Osamljenost », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ISOLEMENT

    Quoi ! ce n’est plus pour lui, ce n’est plus pour l’attendre,
    Que je vois arriver ces jours longs et brûlants ?
    Ce n’est plus son amour que je cherche à pas lents ?
    Ce n’est plus cette voix si puissante, si tendre,
    Qui m’implore dans l’ombre, ou que je crois entendre ?
    Ce n’est plus rien ? Où donc est tout ce que j’aimais ?
    Que le monde est désert ! n’y laissa-t-il personne ?
    Le temps s’arrête et dort : jamais l’heure ne sonne.


    Toujours vivre, toujours ! On ne meurt donc jamais ?
    Est-ce l’éternité qui pèse sur mon âme ?
    Interminable nuit, que tu couvres de flamme !
    Comme l’oiseau du soir qu’on n’entend plus gémir,
    Auprès des feux éteints que ne puis-je dormir !
    Car ce n’est plus pour lui qu’en silence éveillée
    La muse qui me plaint, assise sur des fleurs,
    M’attire dans les bois, sous l’humide feuillée,
    Et répand sur mes vers des parfums et des pleurs.
    Il ne lit plus mes chants, il croit mon âme éteinte
    Jamais son cœur guéri n’a soupçonné ma plainte
    Il n’a pas deviné ce qu’il m’a fait souffrir :
    Qu’importe qu’il l’apprenne ? Il ne peut me guérir.
    J’épargne à son orgueil la volupté cruelle
    De juger dans mes pleurs l’excès de mon amour.
    Que devrais-je à mes cris ? Sa frayeur ? son retour ?
    Sa pitié ?... C’est la mort que je veux avant elle.
    Tout est détruit lui-même, il n’est plus le bonheur :
    Il brisa son image en déchirant mon cœur.
    Me rapporterait-il ma douce imprévoyance,
    Et le prisme charmant de l’inexpérience ?
    L’amour en s’envolant ne me l’a pas rendu :
    Ce qu’on donne à l’amour est à jamais perdu.





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