« La jeune pensionnaire », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 183-185, 1860
« La jeune pensionnaire », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 203-205, 1873
Prépublications :
« La petite Frivole », Les Anges de la famille, Paris : A. Desesserts, p. 184-186, 1849
« N° 4 bis. Frivolité », Marceline Desbordes-Valmore. Confidences poétiques, Paris : Garnier Frères, p. 2, 1849
« N° 4 bis. Frivolité », Marceline Desbordes-Valmore. Confidences poétiques, Paris : Garnier Frères, p. 29-31, 1850
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 118-120, 1887
« La jeune pensionnaire », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 556, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 69-71, 1869
« La Frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 69-71, 1873
« La Frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 69-71, 1876
« La Frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 69-71, 1881
« La Petite frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Enfants. Illustrations de la comtesse D. de C., Tours : Alfred Mame et fils, p. 27-28, 1923
« La frivole », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des enfants. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore. Dessins de André Hellé, Paris : Garnier frères, p. 31-33, 1924
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA JEUNE PENSIONNAIRE
Ah ! je suis inconsolable
D’avoir perdu mon ruban !
Ma chère, il était semblable
Aux rouleaux de mon volant.
Celui-ci, bien qu’adorable,
Regarde, est d’un autre blanc.
On a bien raison de dire :
"Les chagrins sont près de nous."
Pas un cœur qui ne soupire
Du sort méchant ou jaloux.
Tu ris... Ne me fais pas rire !
Pourtant, ce serait bien doux !
Mais je suis inconsolable
D’avoir perdu mon ruban !
Ma chère, il était semblable
Aux rouleaux de mon volant.
Celui-ci, bien qu’adorable,
Regarde, est d’un autre blanc.
Mise hier comme une fée,
Au bras de mon frère Henri,
D’un coup de vent décoiffée,
J’entre, et chacun pousse un cri.
J’étais tout ébouriffée :
Juge si nous avons ri !
Mais je suis inconsolable
D’avoir perdu mon ruban !
Ma ~chère, il était semblable
Aux rouleaux de mon volant.
Celui-ci, bien qu’adorable,
Regarde, est d’un autre blanc.
La joie est dans notre école,
Mais toujours le bonheur ment !
Tiens, c’est un oiseau qui vole !
Moi, j’irai Dieu sait comment...
Que ne suis-je un peu frivole
Au moins pour danser gaîment.
Mais je suis inconsolable
D’avoir perdu mon ruban ;
Ma chère, il était semblable
Aux rouleaux de mon volant.
Celui-ci, bien qu’adorable,
Regarde, est d’un autre blanc.
Si j’étais moins désolée
Nous redirions notre pas...
Pourtant, avant l’assemblée,
Chantons et valsons tout bas.
Suis-moi ! je suis envolée !
C’est enchanteur, n’est-ce pas ! ...
Mais je suis inconsolable
D’avoir perdu mon ruban ;
Ma chère, il était semblable
Aux rouleaux de mon volant.
Celui-ci, bien qu’adorable,
Regarde, est d’un autre blanc.
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