Poème « Laly Galine seule »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Jardin de ma fenêtre,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Fiancée du Matelot », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 231-234, 1839
  • « Laly Galine seule », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 241-243, 1860
  • « Laly Galine seule », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 263-265, 1873

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Laly Galine seule », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 204-206, 1886
  • « [Adieu, mes deux lilas !] », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 71, 1921
  • « Laly Galine seule », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 571, 1973

Enregistrement du poème chanté :

Partitions du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LALY GALINE SEULE

    Jardin de ma fenêtre,
    Ma seule terre à moi,
    Avril t’a fait renaître ;
    N’est-il bon que pour toi !



    Tes fleurs moins chancelantes,
    Se reparlent tout bas ;
    Et moi, je sais deux plantes,
    Qu’il ne réunit pas !

    Combien de jours de fête,
    Ont regardé mes pleurs,
    Sans relever ma tête,
    Pensive sur tes fleurs !
    Mais celui qui fait l’heure,
    Compte mon temps amer ;
    Il voit dans ma demeure
    Comme il voit dans la mer.

    Ce soir, une hirondelle,
    Qui revenait des cieux,
    A frôlé de son aile
    Tes bouquets gracieux ;
    Ta fraîche palissade
    A tremblé sous son cœur ;
    Vient-elle en ambassade
    De la part du bonheur ?

    Sans lune et sans étoile,
    Quand la nuit teint les flots,
    J’allume sous ton voile,
    Ma lampe aux matelots,
    Afin que l’humble flamme
    Qui s’épuise ardemment,
    Comme un peu de mon âme,
    Attire mon amant !

    Mais du port, si le phare
    Mourait avant le jour,
    Au marin qui s’égare,
    Montre au loin mon séjour ;
    Dis-lui qu’à ma fenêtre,
    Toujours comme aujourd’hui,
    Les fleurs qu’il a fait naître,
    S’illuminent pour lui !

    Dans la nuit implorée,
    Qui le ramènera,
    Vers ma vitre éclairée,
    Son âme montera.
    Fais qu’après ma neuvaine,
    Au bout d’un an perdu,
    Ma lampe le ramène
    À mes bras suspendu.





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