Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La lune des fleurs », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 639, 1973
« La lune des fleurs. Nocturne », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 494-495, 2007
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Lune des fleurs », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 182, 1965
« La lune des fleurs. Nocturne », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 119, 1997
« La lune des fleurs », Marceline Desbordes-Valmore. Comme à ténèbre, Le Serment de fidélité, collection La bibliothèque des impardonnables, Paris : Fario, p. 31, 2017
Autre édition du poème :
« La Lune des fleurs. Nocturne », Europe, Louis Aragon, « Deux poèmes inédits de Marceline Desbordes-Valmore et une lettre inédite de Victor Hugo à Marceline Desbordes-Valmore », p. 4, 1948-07
Traduction du poème :
arabe :
« حلم متقطع في ليلة حزينة », نهى أبو عرقوب, شعراء القرن التاسع عشر (8) : الشعر الرومنطيقي - الجزء الأول ( بيرانجيه، ديبورد فالمور، سانت بوف وشعراء آخرون ), Abou Dabi : دائرة الثقافة والسياحة – مركز أبوظبي للغة العربية [Département de la Culture et du Tourisme - Centre d’Abou Dhabi pour la langue arabe], 2024
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA LUNE DES FLEURS
Nocturne
Douce lune des fleurs, j’ai perdu ma couronne !
Je ne sais quel orage a passé sur ces bords.
Des chants de l’espérance il éteint les accords,
Et dans la nuit qui m’environne,
Douce lune des fleurs, j’ai perdu ma couronne.
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse,
De mon front qui pâlit ranime les couleurs ;
J’ai perdu ma couronne et j’ai trouvé des pleurs ;
Loin de la foule curieuse,
Jette-moi tes présents, lune mystérieuse.
Entr’ouvre d’un rayon les noires violettes,
Douces comme les yeux du séduisant amour.
Tes humides baisers hâteront leur retour.
Pour cacher mes larmes muettes,
Entr’ouvre d’un rayon les noires violettes !
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