Poème « Madame Henriette Favier »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Attiré vers le ciel par d’invisibles charmes,… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Madame Henriette Favier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 220, 1860
  • « Madame Henriette Favier », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 240, 1873

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Madame Henriette Favier », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 566, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

MADAME HENRIETTE FAVIER

  Attiré vers le ciel par d’invisibles charmes,
  Son regard est serein même à travers les larmes.
  Elle monte, elle monte, et ne se souvient pas
  De son aile blessée et traînante ici-bas.

  Sous son anneau d’esclave et ses voiles de femme,
  Laissant par le chemin déchirer sa belle âme,
  Elle n’a rien trouvé de plus pur que sa foi ;
  Aussi Dieu la regarde et lui dit : "Viens à moi !"

* On sait que cette rose était une jeune esclave qui mourut d’avoir été maltraitée.


  Au plus humble, en passant, elle donne un sourire
  Si limpide, si vrai qu’un enfant sait le lire ;
  On aspire à l’atteindre et l’on ne voudrait pas,
  Elle montant si haut, l’admirer de trop bas.





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