Poème « Madame Henriette Favier »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « De ses discours charmants mon âme sort parée ;… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Madame Henriette Favier », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 394, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

MADAME HENRIETTE FAVIER

  De ses discours charmants mon âme sort parée ;
  Elle ne touche à rien sans y laisser ses fleurs ;
  Comme un peintre qui crée accorde ses couleurs,
  Tout s’habille en ses mains d’une grâce ignorée ;
  C’est un ange ! elle parle en mots plus gracieux,
  Que les mots qu’on entend bégayer sur la terre ;
  L’enfant tout nouveau-né la reconnaît des cieux,
  Car ils en ont entre eux l’accent plein de mystère.

  C’est un rayon qui passe à travers nos douleurs,
  Et que n’a pas éteint le monde avec ses pleurs,
  Qui lui fait des regards plus beaux qu’aux autres femmes,
  Qu’on revoit dans la nuit, pareils aux saintes flammes,
  Brûlantes alentour de nos tristes autels,
  Et qui font demander : "Ces yeux sont-ils mortels ?"





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