« La Madone des Champs », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 61-63, 1839
Prépublications :
« Notre Madone », Mosaïque lyonnaise, 1e année, n° 1, p. 7-9, 1834-10-11
« La Vierge du pauvre », Jean-François Grégoire, François-Zénon Collombet. Livre de Marie, mère de Dieu emprunté aux pères de l’Eglise, aux orateurs chrétiens, aux poètes grecs, latins, français, italiens, espagnols, anglais et allemands, Volume 2, Lyon : Librairie ecclésiastique de Sauvignet et Cie, Paris : Debécourt, p. 178-180, 1837
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 192-193, 1887
« La madone des champs », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 386, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 337-338, 1842
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 284-285, 1860
« La Madone des Champs », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 114-116, 1869
« La Madone des Champs », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 208-210, 1869
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 114-116, 1873
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 114-116, 1876
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 114-116, 1881
« La madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies avec une introduction par Ferdinand Gohin, Paris : Garnier Frères, 1925
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 97-98, 1935
« La Madone des Champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Collection « Textes précieux », n° 6, Paris : Henri Béziat, p. 25-27, 1941
« La madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 52-53, 1945
« La Madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 71-72, 1945
« La madone des champs », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 59-60, 2023
Traductions du poème :
anglais :
« The Wayside Madonna », Harriet W. Preston, Charles Augustin Sainte-Beuve, Memoirs of Madame Desbordes-Valmore, p. 209-210, Boston : Roberts Brothers, 1873
Hedwige Chrétien, « La Madone des champs », Paris : J. Naus & Romain, 1890 ; A Madame la Supérieure du Pensionnat de St. Thomas de Villeneuve.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA MADONE DES CHAMPS
À MES FILLES
Toujours notre Madone
Est là, levant sa main
Entre le ciel qui tonne
Et les blés du chemin ;
Dans l’herbe haute assise,
Au salut des passants,
Elle n’a point d’église,
De cierges ni d’encens.
Sous le toit d’aubépines
Qui lui sert de palais,
L’oiseau chante matines
Dans l’arbre pur et frais.
Les enfants du village
Sont ses anges élus,
Et les bruits du feuillage
Lui sonnent l’angélus !
Son regard sans colère
Parle au cœur repentant ;
Son doux silence éclaire
L’aveugle qui l’entend ;
Un pauvre l’a trouvée
Au fond du ravin creux ;
Et Dieu l’a conservée
Aux autres malheureux !
Prenez pour confidente
Sa charité sans voix :
La voix la plus prudente
Nous trahit quelquefois ;
Dans son chaste mystère,
À l’abri des regrets,
Au-dessus de la terre
Enfermez vos secrets !
Quand sur ses pieds de reine
J’ai mis mon front brûlant,
Je sens veine par veine
Couler un calme lent.
Filles de Notre-Dame,
Dormez sur ses genoux ;
Pour élever votre âme
Elle en sait plus que nous !
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