Poème « Marguerite »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Je suis fleur des champs… »
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Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Marguerite », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 19-21, 1843

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Marguerite », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 447, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Marguerite », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 112-113, 1997

Autre édition du poème :

  • « Marguerite », Lis et violette. Nouveau keepsake, Moulins : P. A. Des Rosiers, p. 183-186, 1843

Traduction du poème :

  • japonais :
    • « ひなぎく », Tamotsu Tanabe (田辺保), さよならをそっとひとりで ヴァルモール夫人の愛の詩, p. 16-19, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1979

Partition du poème mis en musique :

  • Ludwig van Beethoven, Am. B., « Marguerite », Paris : Marcel Colombier, 1863 ; À Mademoiselle Marguerite de la Roncière le Nourry.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

MARGUERITE

      Je suis fleur des champs
      Mon parfum m’enivre ;
      J’ai trois jours à vivre
      D’arôme et de chants :
      J’ai, comme la reine,
      Ma couronne au front ;
      Si le vent l’entraîne,
      Mon deuil en est prompt !
  
      Assise au festin
      Où l’été m’invite,
      Je vis, je meurs vite ;
      Merci, mon Destin !
      Le chêne superbe
      Parle de l’hiver :
      L’été seul dans l’herbe,
      Baise mon pied vert !
  
      Je nais dans un lieu
      Où meurt la tempête ;
      J’entends sur ma tête


      L’oiseau du bon Dieu.
      Je vois ma peinture
      Dans le ruisseau clair,
      Et pour nourriture,
      Je moissonne l’air !
  
      J’assiste trois fois
      Aux nuits de la terre,
      À l’ardent mystère
      De ses mille voix ;
      Qu’apprendrais-je encore ?
      Trop savoir fait peur :
      J’éprouve et j’ignore,
      Je sais le bonheur !





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