Gabriel Berteau, « Le bon Médor », Paris : Petit, 1827 ; Dédiée à Mr. C. H. Plantade.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
MÉDOR
Aimable chien, fidèle et bon Médor,
Tu restes seul à ta jeune maîtresse !
On m’abandonne... et toi, tu veux encor
Me consoler par ta tendresse.
Cruel amant ! sans regret tu me fuis !
Tu m’as laissée à ma douleur mortelle.
Ingrat ! ton chien ne m’avait rien promis,
Pourtant, il me reste fidèle.
Je le reçus pour gage de ta foi,
Le garderai pour sa reconnaissance.
Hélas ! s’il est moins éloquent que toi,
Il a du moins plus de constance !
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