Poème « La mère qui pleure »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « J’ai presque perdu la vue… »
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Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 105-107, 1860
  • « La mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 124-126, 1873

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 242-244, 1887
  • « La mère qui pleure », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 535, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Paris : Garnier Frères, p. 182-184, 1869
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Deuxième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 187-189, 1873
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Troisième édition. Revue et augmentée. Paris : Garnier Frères, p. 187-189, 1876
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Les Poésies de l’enfance, par Mme Desbordes-Valmore, Quatrième édition. Paris : Garnier Frères, p. 187-189, 1881
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 82-83, 1909
  • « La mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 123-125, 1923
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 213-214, 1983
  • « La mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, Rome : Aracne, p. 174-176, 2008
  • « La Mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. 30 poèmes. Choix des poèmes et dossier par Alexis Buffet, Paris : Belin éducation, p. 67-69, 2022
  • « La mère qui pleure », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 2023

Traductions du poème :

  • italien :
    • « La madre che piange », Danilo Vicca, Marceline Desbordes-Valmore. Poesie. Introduzione e cura di Danilo Vicca, p. 175-177, Roma : Aracne, 2008
  • slovène :
    • « Samotno gnezdo », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Samotno gnezdo », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA MÈRE QUI PLEURE

      J’ai presque perdu la vue
      À suivre le jeune oiseau
      Qui, du sommet d’un roseau,
      S’est élancé vers la nue

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?

      Bouquet vivant d’étincelles,
      Il descendit du soleil
      Éblouissant mon réveil
      Au battement de ses ailes.

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?

      Prompt comme un ramier sauvage,
      Après l’hymne du bonheur,
      Il s’envola de mon cœur,
      Tant il craignait l’esclavage !

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?
      De tendresse et de mystère
      Dès qu’il eut rempli ces lieux,
      Il emporta vers les cieux
      Tout mon espoir de la terre

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?
      Son chant que ma voix prolonge
      Plane encor sur ma raison,

      Et dans ma triste maison
      Je n’entends chanter qu’un songe.

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?

      Le jour ne peut redescendre
      Dans l’ombre où son vol a lui,
      Et pour monter jusqu’à lui
      Mes ailes ont trop de cendre.

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?




      Comme l’air qui va si vite,
      Sois libre, ô mon jeune oiseau !
      Mais que devient le roseau,
      Quand son doux chanteur le quitte !

      S’il ne doit plus revenir,
      Pourquoi m’en ressouvenir ?





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