Poème « Le message »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Le voilà cet écrit qu’ont demandé mes larmes ;… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Le Message », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 195-198, 1830
  • « Le Message », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Le message », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 154, 1886
  • « Le Message », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 293, 1922
  • « Le message », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 24, 1932
  • « Le message », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 148, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Le message », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 46, 1923





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LE MESSAGE

    Le voilà cet écrit qu’ont demandé mes larmes ;
    Dont l’absence à mes jours a volé tant de charmes,
    Dont l’attente partout attirait mes regards,
    Dont j’écoutai deux ans la promesse charmante,
    Que je voyais flottant dans de tristes hasards,
    Enlevé par le sort aux soupirs d’une amante !
    Le voilà sur mon cœur, et mon cœur n’entend rien ;
    Mes yeux l’ont parcouru sans y revoir la vie ;
    L’âme qui l’a tracé n’en fait plus un lien ;
    L’âme qui le reçoit en regrette l’envie !
    J’ai rêvé.. j’en ai dû de plus doux au sommeil !
    Hélas ! Je fus toujours crédule à l’espérance.
    Il ne vient pas payer les tourments du réveil ;
    Je fus aussi toujours sans force à la souffrance !

    Et je ne reçois pas ce que j’avais perdu ;
    Et le bonheur lui-même... ô secrète misère !
    Étonnement d’un cœur avec lui trop sincère !
    Pour qu’il soit le bonheur, je l’ai trop attendu.







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