Poème « Ne viens pas trop tard »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Sais-tu qu’une part de ma vie… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « XIV. Ne viens pas trop tard ! », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Ne viens pas trop tard ! », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Ne viens pas trop tard ! », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 74-75, 1922
  • « Ne viens pas trop tard ! », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 218-219, 1932
  • « Ne viens pas trop tard », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 208, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Ne viens pas trop tard », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 286-287, 1842
  • « Ne viens pas trop tard », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 245-246, 1860
  • « Ne viens pas trop tard », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 34-35, 1931

Partition du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

NE VIENS PAS TROP TARD !

        À tout ce qu’elle entend, de vous seule occupée,
        De chaque bruit lointain mon oreille frappée
        Écoute et croit souvent reconnaître vos pas
        Je m’élance, je cours, et vous ne venez pas
                André Chénier.

          Combien le feu tient douce compagnie
          Au prisonnier, dans les longs soirs d’hiver
                Béranger.

      Sais-tu qu’une part de ma vie
      Me manque et retourne vers toi ?
      Où la tienne languit sans moi,

      Dis, sais-tu qu’elle t’a suivie ?
      Pour qui te voit, béni soit Dieu !
      Pour qui te perd, bonheur, adieu !

      Quand de ta demeure isolée
      Tu franchis lentement le seuil,
      De moi si ta vie est en deuil,
      Crois-tu la mienne consolée ?
      Pour qui te voit, béni soit Dieu !
      Pour qui te perd, bonheur, adieu !

      Le soir, quand ton foyer s’allume,
      Dans ses ondoyantes lueurs
      Vois-tu, comme à travers des pleurs,
      Que mon âme ainsi se consume ?
      Pour qui te voit, béni soit Dieu !
      Pour qui te perd, bonheur, adieu !

      Si quelque étincelle plus vive
      Échappe au flambeau vacillant,
      Comprends-tu l’avis consolant,
      Que vers toi ce message arrive ?
      Pour qui te voit, béni soit Dieu !
      Pour qui te perd, bonheur, adieu !

      Le voilà : c’est mon âme entière ;
      Accueille-la d’un doux regard ;
      Viens aussi.... ne viens pas trop tard,
      Rendre le jour à ma paupière.
      Pour qui te voit, béni soit Dieu !
      Pour qui te perd, bonheur, adieu !





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