Poème « L’orage »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Dans sa course brûlante,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « L’Orage », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 137-138, 1825
  • « L’Orage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 517-518, 1830
  • « L’Orage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « L’Orage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 285-286, 1931
  • « L’orage », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 110, 1973

Traduction du poème :

  • japonais :
    • « 嵐 », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 32-33, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983

Partitions du poème mis en musique :

  • Edmond Michotte, « L’orage », Paris : Flaxland, 1864.
  • C. Cuignet, « L’orage ».





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

L’ORAGE

          Dans sa course brûlante,
          Oh ! que la nuit est lente !
          De sa lueur tremblante,
          Elle attriste l’amour.
          J’entends gronder l’orage ;
          Il trouble mon courage.
        Ne reverront-ils pas le jour,
        Mes yeux voilés de pleurs d’amour ?

          Délire où je me plonge,
          Fuyez, jaloux mensonge ;
          Pourquoi m’offrir en songe
          La douleur dans l’amour ?
          Ô moitié de mon âme,
          Tes yeux, remplis de flamme,
        Reviendront-ils, avec le jour,
        Tarir enfin mes pleurs d’amour ?


          Mais la tardive aurore
          Ne brille pas encore,
          Et les yeux que j’adore
          Sont fermés à l’amour.
          L’orage en feu tourmente
          Et la nuit et l’amante :
        Ô toi, pour qui j’attends le jour,
        Me paîras-tu mes pleurs d’amour ?





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