« L’Oraison », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 407-410, 1830
« L’Oraison », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830
Prépublication :
« Oraison à Marie », Trilby, album des salons, p. 3, 1829-10-10
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« L’oraison », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 135-136, 1932
« L’oraison », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 184, 1973
Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« L’Oraison », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Avant-Quart. Revue littéraire, Lézignan : Poètes pour le Plaisir, p. 23, 1985
Autre édition du poème :
« À Marie. Romance », Le Chansonnier des grâces, Paris : Chez Mme Louis, p. 159-160, 1838
Traduction du poème :
japonais :
« お祈り », Tamotsu Tanabe (田辺保), 恋の涙はもういらない ヴァルモール詩集, p. 42-43, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1983
Partitions du poème mis en musique :
Louise Lecomte, « L’Oraison », Paris : A. Meissonnier, 1832? ; Romance dédiée à Mr Adolphe Nourrit.
Pauline Duchambge, « L’Oraison », Paris : Jce Pleyel et Cie, 1834.
Léonard Terry, « L’Oraison », Paris : Mme Lemoine, 1842 ; À Mademoiselle Constance Janssens.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
L’ORAISON
Je reviens à vos pieds, Marie,
Me sauver du malheur d’aimer :
L’oraison qui m’avait guérie
Ne vaut plus rien pour me calmer.
J’avais oublié de la dire
Le soir qu’Olivier me parla :
Triste, il parle comme on soupire,
Et cette plainte me troubla.
J’en grondai mon âme étonnée :
Vierge des pleurs, vous savez bien
Que je fus trop infortunée
Pour renouer un doux lien!
Et quand cette voix douloureuse
Murmure et se plaint de son sort,
Il faut que je sois bien peureuse
Pour n’oser dire : Parle encor !
Je viens donc essayer d’apprendre
Un secret, vous en avez tant !
Pour qu’il ne puisse me surprendre,
Et qu’il devienne heureux pourtant !
Mais si je dois être guérie,
Sans qu’il y trouve le bonheur,
Il n’est pas d’oraison, Marie,
Que je puisse apprendre par cœur !
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