« La Page Blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 165-166, 1843
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La Page blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1859. Les Enfants et les Mères, Paris : Lemerre, p. 209-210, 1887
« La page blanche », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 477, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La page blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 119, 1909
« La Page blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 125-124, 1928
« La page blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 42, 1997
« La page blanche », Marceline Desbordes-Valmore. Des fleurs et des pleurs. Poésies choisies. Choix des poèmes par Yohann Ringuedé, Librio 3€, Paris : J’ai lu, p. 79, 2023
Traduction du poème :
anglais :
« The White Page », Rosanna Warren, Gretchen Schultz (ed.), An Anthology of Nineteenth-century Women’s Poetry from France, p. 29-31, New York : The Modern Language Association of America, 2008
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA PAGE BLANCHE
A ma fille
Ondine ? prends cette page,
Dans ton livre vierge encor ;
Ta plume éloquente et sage
Peut m’y verser un trésor.
Sur sa blancheur que j’envie
Ton âme se répandra,
Et du trouble de ma vie,
Un jour me consolera.
Seule en mon sentier mobile,
Au vaisseau navigateur,
Sous la lumière tranquille
D’un jeune astre protecteur,
J’écrirai de mon voyage,
Les écueils et les ennuis,
Et tu sauras, dans l’orage,
Quelle étoile je poursuis !
Chère ! adieu. Ce mot d’alarme,
Que vient d’essayer ma main,
Ce mot trempé d’une larme
Ouvre mon triste chemin ! ...
Mais ton regard qui m’écoute
Ne veut pas répondre adieu ;
Étends-le donc sur ma route,
Comme un doux rayon de feu !
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