« XVI. Pardon ! », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« Pardon ! », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Pardon », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 76-77, 1922
« Pardon », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 222-223, 1932
« Pardon », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 210, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Pardon ! », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 288-289, 1842
« Pardon ! », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 246-247, 1860
« Pardon ! », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 41, 1926
« Pardon ! », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 38, 1931
Traduction du poème :
allemand :
« Verzeihung », Oskar Ludwig Bernhard Wolff, Gallerie Französicher Schriftstelle. 7. Madame Desbordes-Valmore. Miscellen aus der neuesten ausländischen Literatur, Volume 78, p. 160-162, Jena : in der Bran’schen Buchhandlung, 1834
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
PARDON
Et toi, crois-tu comme eux le ciel inexorable ?
Es-tu triste en songeant qu’il est fermé sur moi,
Que mon éternité coulera misérable,
Et qu’à force d’amour je l’oubliai pour toi ?
Le savais-tu déjà, lorsque tu m’as charmée,
Que de plaire est un crime et d’entendre une erreur ?
Pour l’oublier aussi tu m’as donc bien aimée ?
Et le ciel, tout le ciel, n’était-ce pas ton cœur ?
Mais si Dieu n’a rien fait pour défendre qu’on aime,
S’il n’a pas dit l’enfer au monde épouvanté,
S’il n’est pas descendu pour l’annoncer lui-même,
L’homme est donc bien méchant de l’avoir inventé !
Ne crains pas : j’ai langui dans un feu qui dévore ;
J’ai porté ma couronne, et ma croix, et mes pleurs.
Je mourrai loin de toi... que puis-je craindre encore ?
Va, pour tous les tombeaux la nature a des fleurs.
Dieu n’a pas dit : "Brisez son fragile courage".
Dieu fit le roseau faible, et l’air est son appui.
L’espérance, c’est Dieu, même au sein de l’orage ;
Je suis roseau, je tremble... et je cherche après lui !
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