Poème « Le pasteur »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « À l’heure où s’éteignait le chant de l’alouette,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Le Pasteur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 203-204, 1822
  • « Le Pasteur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 37-40, 1830
  • « Le Pasteur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Le Pasteur », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 186-187, 1922
  • « Le Pasteur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 335-336, 1931
  • « Le pasteur », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 123, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LE PASTEUR

Imité de Goudelin

      À l’heure où s’éteignait le chant de l’alouette,
      À cette heure tranquille où, sous leurs frais abris,
      Les oiseaux gazouillaient de moisson, d’amourette ;
      Que les ailes d’un songe enveloppaient Lyris ;
      Quand la Nuit, pâle encor, d’étoiles couronnée,
      Prenait timidement sa course dans les cieux ;
      Quand la rose d’un jour, languissante et fanée,
      Exhalait en mourant ses parfums précieux ;
            Quand d’une journée orageuse
            La nature se reposait
          Pour s’éveiller plus belle et plus heureuse,
              Un beau pasteur disait :

      "A cette heure où tout brûle, où je meurs, la cruelle
      "A fermé ses beaux yeux qui m’ont fait tant de mal.
      "Lorsque j’entends couler le limpide cristal
      "Du ruisseau qu’en hiver j’ai vu glacé comme elle,
      "Farouche avec l’Amour, elle rit au Sommeil ;
      "Il règne seul sur elle, il la berce, il l’embrasse.
      "Oh ! dans tes bras charmants si j’obtenais sa place,
      "Lyris, tu ne pourrais m’en chasser au réveil !
      "Un doux étonnement, une amoureuse flamme
      "Enchaînerait ta force et vaincrait ta rigueur ;
      "Et mon âme, en passant pour aller à ton âme,
      "Échaufferait la neige où s’enferme ton cœur."
  






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