Poème « Pélerinage »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Pour aller en Galice… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Pélerinage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830
  • « Pélerinage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 465-470, 1830

Prépublication :

  • « Pélerinage », Le Kaléidoscope, volume 8, n° 105, Bordeaux : Henry Faye fils, p. 337-338, 1827-09

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Pélerinage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 160-161, 1932
  • « Pélerinage », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 190, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Pèlerinage », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis de Marceline Valmore, avec une introduction, une biographie sommaire et une bibliographie par Yves-Gérard Le Dantec, Paris : Fernand Hazan, p. 37-38, 1950

Traduction du poème :

  • russe :
    • « Паломничество », Ирина Исаевна Кузнецовой (Irina Isaevna Kuznetsova), Стефан Цвейг, Собрание сочинений. Том 7: Марселина Деборд-Вальмор: Судьба поэтессы, Moscou : Terra, 1996

Partition du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

PÉLERINAGE

    Pour aller en Galice
    Expier mes amours,
    Demain, sous un cilice,
    J’éteindrai mes beaux jours.

    Ma fidèle servante,
    Ceignez-moi mon manteau ;
    Sa couleur représente
    La cendre du tombeau.

    Adieu, ma chevelure,
    Tes nœuds sont trop pesants ;
    Je rends à la nature,
    D’inutiles présents.

    La joie évanouie
    Laisse comme un remord ;
    Et, seule dans ma vie,
    Je suis triste à la mort.

    Ma patronne m’appelle,
    Et, lasse de souffrir,
    Je m’en vais auprès d’elle
    Achever de mourir.

      Sous mes pieds nus, sans doute,
      Le chemin sera dur ;
      Et je vois sur ma route
      La demeure d’Arthur.

      Penché sur sa fenêtre
      Dira-t-il : "Elle a froid" ?
      Et, sans me reconnaître,
      Priera-t-il Dieu pour moi ?

      À mon pêlerinage,
      Dieu, prêtez votre appui ;
      Et placez un nuage
      Entre mon âme et lui !





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