Poème « La pélerine »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « « Pèlerine, où vas-tu si tard ?… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Pélerine », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 43-44, 1819
  • « La Pèlerine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 159-160, 1820
  • « La Pèlerine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 173-174, 1822
  • « La Pélerine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 481-488, 1830
  • « La Pèlerine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Pèlerine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 266-267, 1931
  • « La pélerine », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 105, 1973

Traduction du poème :

  • japonais :
    • « 巡礼の女に », Tamotsu Tanabe (田辺保), さよならをそっとひとりで ヴァルモール夫人の愛の詩, Tokyo : サンリオ (Sanrio), 1979

Partitions du poème mis en musique :

  • Félix Bodhinn, Jean-Racine Meissonnier (accompagnement), « La Pélerine », Paris : Pacini, 1819.
  • Édouard Bruguière, « La Pélerine », Paris : A la nouveauté, au Magasin de musique de Ph. Petit, 1819 ; dédiées à Madame Myrrha André.
  • Ferdinando Paër, « La Pélerine », Paris : Pacini, 1847 ou 1848 ; Dédiée à Mlle Berthaume.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA PÉLERINE

        "Pèlerine, où vas-tu si tard ?
          Le temps est à l’orage.
        Peux-tu confier au hasard
          Tes charmes et ton âge ?"
        "- Ermite, n’ayez point de peur,
        Du ciel je ne crains plus la foudre :
        Que ne peut-il réduire en poudre
        L’image qui brûle mon cœur !"

        "- Ô ma fille ! donne un moment
          À l’ami qui t’appelle ;
        Viens calmer ton égarement
          À la sainte chapelle."
         "- Ermite, mon âme est à Dieu ;
        Partout il me suit, il me guide ;
        Il m’a dit de fuir un perfide :
        Je fuis l’Amour, Ermite, adieu."

        "- Pèlerine, en fuyant l’Amour,
          Que la pitié t’enchaîne ;
        Un malheureux, depuis un jour,
          Pleure ici sur sa chaîne."
         "- Un malheureux ! c’est un amant ;
        Mon père, donnez-lui vos larmes !
        Blessée au cœur des mêmes armes
        Je mourrai du même tourment."

        "- Ma fille, lève au moins les yeux,
          La pitié te l’ordonne :
        Cet amant n’est plus malheureux,
          Si ton cœur lui pardonne."
        Le coupable alors se montra ;
        L’Amour pria pour le parjure ;
        L’ermite effaça son injure,
        Et la pèlerine... pleura.





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