Poème « La pendule de ma mère »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Pauvre pendule arrêtée… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Pendule de ma mère », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 67-68, 1921
  • « La Pendule de ma Mère », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 239-240, 1922
  • « La pendule de ma mère », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 624, 1973
  • « La pendule de ma mère », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 482-483, 2007

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La pendule de ma mère », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 86-87, 1997

Traduction du poème :

  • italien :
    • « La pendola di mia madre », Fernanda Fratoddi, Poesie e lettere, precedute da uno studio biografico critico a cura di Fernanda Fratoddi, p. 71, Foligno : F. Campitelli, 1926





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA PENDULE DE MA MÈRE

      Pauvre pendule arrêtée
      Au plus triste de mes jours,
      Par la même main toujours
      Que n’êtes-vous remontée !
      Mais ma mère, j’en suis sûr,
      Bénit ma douleur crédule,
      Quand j’évoque sa pendule
      Qui vit et bat sur le mur.

      Ranimez-vous, voix touchante,
      C’est l’heure où le riche dort.
      Au riche, les rêves d’or ;
      Au pauvre, un travail qui chante.
      Quand je m’oublie au sommeil,
      Tintez auprès de mon âme ;
      Ma mère, la sainte femme,
      Ne hâte plus mon réveil !


      Sonnez, appelez les anges
      Que j’écoutais dans sa voix
      Dont elle m’a tant de fois
      Chanté leurs belles louanges.
      Sonnez, voix du ciel, sonnez ;
      Puisque dans la solitude,
      Pour m’emmener à l’étude,
        appeler
      C’est vous seule qui venez.





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