Poème « La piqûre »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « De ses fuseaux légèrement blessée,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Piqûre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 415-418, 1830
  • « La Piqûre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830

Prépublication :

  • « La Piqûre », Le Chansonnier des grâces, Paris : François Louis, p. 296, 1829

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La piqûre », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 161-162, 1886
  • « La piqûre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 139, 1932
  • « La piqûre », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 185, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La Piqûre », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 186, 1860





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA PIQÛRE

    De ses fuseaux légèrement blessée,
    D’où vient qu’Isaure a regardé vers toi ?
    J’allais courir, à ses cris empressée,
    J’allais courir... mais tu cours mieux que moi.

    Pourquoi tes yeux, pleins d’une pitié tendre,
    Sont-ils restés si longtemps sur les siens ?
    D’où vient qu’Isaure a paru les entendre ?
    Qu’ils me font mal sur d’autres que les miens !

    Que je fus triste en la voyant sourire !
    Que je tremblai quand tu soutins ses pas !
    Tu la plaignais... Que n’ai-je osé te dire :
    "C’est moi qui souffre, et tu ne le vois pas !"

    Tu pris sa main, tu cherchas sa blessure ;
    Pour la guérir, tu la couvris de fleurs ;
    C’étaient mes fleurs ! elle est mieux, j’en suis sûre.
    Pourquoi faut-il qu’il m’en coûte des pleurs !





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