Poème « La plaintive espagnole »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Qu’est devenu le temps où la seule pensée… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La plaintive espagnole », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 616, 1973
  • « La plaintive espagnole », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 476, 2007

Partition du poème mis en musique :

  • Gabriel Berteau, « La Plaintive espagnole », Paris : Petit, 1827 ; Dédiée à Mme Branchu, artiste de l’académie nationale de musique.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA PLAINTIVE ESPAGNOLE

  Qu’est devenu le temps où la seule pensée
  De vivre loin de lui me faisait tressaillir ?
  Mon âme avec frayeur en repoussait l’idée,
  Et c’est moi maintenant qui demande à le fuir !

  Qu’est devenu le jour où sa bouche timide
  Me fit en soupirant l’aveu de son amour ?
  Hélas ! il a passé comme un éclair rapide,
  Le bonheur avec lui s’est enfui sans retour.

  Adieu, trop cher objet de ma douleur secrète,
  Vous que mon faible cœur ne peut cesser d’aimer.
  Adieu ; souvenez-vous qu’au sein de ma retraite
  Mon unique bonheur sera de vous pleurer.

  Hélas ! c’est à regret que je vous abandonne,
  Lieux chéris, lieux témoins de ma félicité ;
  Dites à mon amant que mon cœur lui pardonne
  Ses mépris, sa froideur et sa légèreté.





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