Poème « Point d’adieu »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Jeunesse, adieu ! car j’ai beau faire,… »
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Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Point d’adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 297-298, 1843

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Point d’adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 128-129, 1886
  • « Point d’adieu », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 502, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Point d’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 88, 1913
  • « Point d’Adieu », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 100, 1930

Traductions du poème :

  • italien :
    • « Un addio », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 89, Milan : Modernissima, 1923
  • tchèque :
    • « Na úsvitě loučení », Zdeňka Pavlousková, Knížka něžností, p. 71, Prague : Odeon, 1986
    • « Mé mládí, sbohem! », Anděla Janoušková, Žár lásky, lásky žal : výbor z veršů, Prague : Československý spisovatel, 1989





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

POINT D’ADIEU

    Jeunesse, adieu ! car j’ai beau faire,
    J’ai beau t’étreindre et te presser,
    J’ai beau gémir et t’embrasser,
    Nous fuyons en pays contraire.

    Ton souffle tiède est si charmant !
    On est si beau sous ta couronne !
    Tiens : ce baiser que je te donne,
    Laisse-le durer un moment.

    Ce long baiser, douce chérie,
    Si c’est notre adieu sans retour,
    Ne le romps pas jusqu’au détour
    De cette haie encor fleurie !

    Si j’ai mal porté tes couleurs,
    Ce n’est pas ma faute, ô jeunesse !
    Le vent glacé de la tristesse
    Hâte bien la chute des fleurs !

    Mais, ô Dieu ! par combien de portes
    Reviennent les jours triomphants !
    Et que de fleurs tu me rapportes
    Sur la tête de mes enfants !





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