Poème « Pourquoi ! »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Quand vous suiviez ma trace,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Pourquoi ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 50-51, 1860
  • « Pourquoi? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 59-60, 1873

Prépublication :

  • « Pourquoi ? », Journal des femmes, année 5, numéro 8, Paris : Hennuyer, p. 367-368, 1845-08

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Pourquoi ? », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 304-305, 1886
  • « Pourquoi ! », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 519, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Pourquoi ? », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 48-49, 1909
  • « Pourquoi ? », Marceline Desbordes-Valmore, Karl Schwedhelm. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, p. 18, 1947
  • « Pourquoi ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 125-126, 1961

Traduction du poème :

  • allemand :
    • « Warum? », Karl Schwedhelm, Marceline Desbordes-Valmore. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, 1947

Partition du poème mis en musique :

  • Joseph-Bonaventure Laurens, « Pourquoi ? », 1861-01-03.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

POURQUOI?

    Quand vous suiviez ma trace,
    J’allais avoir quinze ans,
    Puis la fleur, puis la grâce,
    Puis le feu du printemps.

    J’étais blonde et pliante
    Comme l’épi mouvant,
    Et surtout moins savante
    Que le plus jeune enfant.

    J’avais ma douce mère,
    Me guidant au chemin,
    Attentive et sévère
    Quand vous cherchiez ma main.

    C’est beau la jeune fille
    Qui laisse aller son cœur
    Dans son regard qui brille
    Et se lève au bonheur !

    Vous me vouliez pour femme,
    Je le jurais tout bas.
    Vous mentiez à votre âme,
    Moi, je ne mentais pas.

    Si sa fleur virginale
    D’un brûlant avenir,
    Si sa plus fraîche annale
    N’ont pu vous retenir,

    Pourquoi chercher ma trace
    Quand je n’ai plus quinze ans,
    Ni la fleur, ni la grâce,
    Ni le feu du printemps.





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