Poème « Le pressentiment »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Une autre le verra, tendre et triste près d’elle,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Le Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome II., Paris : Boulland, p. 235-238, 1830
  • « Le Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome troisième, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 159-160, 1886
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 49, 1932
  • « Le pressentiment », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 157, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 9-10, 1909
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre du cœur. Collection des dames, Paris : Picart, p. 26, 1920
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 39-40, 1920
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 86, 1923
  • « Le pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 103, 1927
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 66-67, 1928
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 58, 1935
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 44, 1945
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore, Karl Schwedhelm. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, p. 36, 1947
  • « Pressentiment », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 38, 1961

Autres éditions du poème :

  • « Le Pressentiment, élégie », L’Abeille américaine, journal historique, politique et littéraire, vol. 6, n° 4, Philadelphie, p. 51-52, 1818-02-05
  • « Le Pressentiment », La perle, ou Les femmes littéraires : choix de morceaux en vers et en prose composés par des femmes, depuis le XVe siècle jusqu’à nos jours ; précédé d’un Aperçu historique sur les femmes littéraires de la France, Paris : Louis Janet, p. 202, 1832

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Ahnung », Karl Schwedhelm, Marceline Desbordes-Valmore. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, 1947
  • italien :
    • « Presentimento », Fernanda Fratoddi, Poesie e lettere, precedute da uno studio biografico critico a cura di Fernanda Fratoddi, p. 78, Foligno : F. Campitelli, 1926





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LE PRESSENTIMENT

    Une autre le verra, tendre et triste près d’elle,
    Vivre de ses regards, frissonner de sa voix,
    Lui demander la mort s’il la croit infidèle,
    Et, s’il s’en croit aimé, ce qu’il fut une fois ;

    Ce qu’il est, quand mes yeux lui promettent mon âme ;
    Quand le doute et l’espoir l’approchent de mon cœur ;
    Quand il cherche un serment dans mes baisers de flamme,
    Quand il ne doute plus, soumis par le bonheur.

    Le bonheur s’enfuira, ses ailes sont rapides,
    Un jour nous pleurerons, sans nous calmer le soir :
    Cet adieu suspendu sur nos têtes timides,
    Il nous aura brisés du même désespoir.

    Et comme moi, longtemps malheureux et fidèle,
    Quand il aura souffert tout ce qu’il peut souffrir,
    Une autre le verra tendre et triste près d’elle :
    Mon Dieu ! que de pensers consolent de mourir !





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