Poème « La prière perdue »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Inexplicable cœur, énigme de toi-même,… »


Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 39-40, 1820
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 65-66, 1822
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 147-150, 1830
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 44-45, 1886
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 82-83, 1931
  • « La prière perdue », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 51, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 60, 1909
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 24, 1910
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 3-4, 1920
  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 103-104, 1923
  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 42-43, 1927
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 75, 1928
  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 98-99, 1933
  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore, Karl Schwedhelm. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, p. 34, 1947
  • « La prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore. L’Aurore en fuite. Poèmes choisis. Choix et préface par Christine Planté, Paris : Points, p. 32, 2010
  • « La Prière perdue », Marceline Desbordes-Valmore, Hans Krieger. Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, p. 120, 2012

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Gebet ins Leere », Karl Schwedhelm, Marceline Desbordes-Valmore. Ausgewählte Gedichte. Französisch und Deutsch, Bühl / Baden : Roland Verlag, 1947
    • « Vergebliche Bitte », Hans Krieger, Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, 2012
  • slovène :
    • « Neuslišana prošnja », Marija Javoršek, Pesmi srca, Ljubljana : Zbirka Documenta, 2014
    • « Neuslišana prošnja », Marija Javoršek, Poezije, Ljubljana : Književno društvo Hiša poezije, 2016





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA PRIÈRE PERDUE

    Inexplicable cœur, énigme de toi-même,
    Tyran de ma raison, de la vertu que j’aime,
    Ennemi du repos, amant de la douleur,
    Que tu me fais de mal, inexplicable cœur !

    Si l’horizon plus clair me permet de sourire,
    De mon sort désarmé tu trompes le dessein ;
    Dans ma sécurité tu ne vois qu’un délire ;
    D’une vague frayeur tu soulèves mon sein.
    Si de tes noirs soupçons l’amertume m’oppresse,
    Si je veux par la fuite apaiser ton effroi,
    Tu demandes du temps, quelques jours, rien ne presse ;
    J’hésite, tu gémis, je cède malgré moi.
    Que je crains, ô mon cœur, ce tyrannique empire !
    Que d’ennuis, que de pleurs il m’a déjà coûté !
      Rappelle-toi ce temps de liberté,
      Ce bien perdu dont ma fierté soupire.
    Tu me trahis toujours, et tu me fais pitié.
    Crois-moi, rends à l’amour un sentiment trop tendre ;
      Pour ton repos, si tu voulais m’entendre,
    Tu n’en aurais encor que trop de la moitié !
    Non, dis-tu, non, jamais ! Trop faible esclave, écoute,
    Écoute ! et ma raison te pardonne et t’absout :
    Rends-lui du moins les pleurs ! Tu vas céder sans doute ?
    Hélas ! non ! toujours non ! Ô mon cœur ! prends donc tout.





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