« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 19-21, 1820
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 94-96, 1822
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 217-222, 1830
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome premier, Paris : Boulland, 1830
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 70-71, 1886
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 115-117, 1931
« La promenade d’automne », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 60, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« La Guirlande de Rose Marie », Marceline Desbordes-Valmore. À mes jeunes amis. Album du jeune âge, Paris : Boulland, p. 131-138, 1830
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 67-69, 1842
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 67-69, 1860
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 42-43, 1909
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 1-2, 1909
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. L’amour, l’amitié, les enfants, mélanges. Choix, notices biographique et bibliographique par Alphonse Séché, Paris : Louis-Michaud, p. 13-14, 1910
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre du cœur. Collection des dames, Paris : Picart, p. 41-42, 1920
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Idylles et élégies, Paris : Lemerre, p. 10-12, 1920
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 104-106, 1923
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 39-41, 1927
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 26-28, 1928
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 63-64, 1928
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 111-112, 1933
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 17-19, 1935
« La promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Illustrations de G. Ducultit, Chamonix : Jean Landru, p. 61-64, 1944
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 16-18, 1945
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 10-12, 1945
« La Promenade d’Automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis de Marceline Valmore, avec une introduction, une biographie sommaire et une bibliographie par Yves-Gérard Le Dantec, Paris : Fernand Hazan, p. 21-23, 1950
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 11-12, 1961
« La Promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 51-52, 1965
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, Milan : Gallino, p. 16-18, 2004
« La promenade d’automne », Marceline Desbordes-Valmore. Amori. Testo originale a fronte. A cura di Antonio Veneziani, Rome : Elliot, p. 101-104, 2014
Autre édition du poème :
« La promenade d’automne », Geoffrey Grigson. The Gambit Book of Love Poems, p. 307-309, 1975
Traductions du poème :
allemand :
« Herbstsang », Gisela Etzel-Kühn, Stefan Zweig, Marceline Desbordes-Valmore : das Lebensbild einer Dichterin, p. 93, Leipzig : Inselverlag, 1927
bulgare :
« Есенната разходка », ирил Кадийски (Pencho Simov), Френска поезия. Библиотека „Световна класика“, p. 239, Народна култура, 1978
« La passeggiata d’autunno », Maria Luisa Spaziani, Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, p. 17-19, Milano : Gallino, 2004
« Passeggiata autunnale », Antonio Veneziani et Maria Borgese, Marceline Desbordes-Valmore. Amori. Testo originale a fronte. A cura di Antonio Veneziani, p. 103-105, Roma : Elliot, 2014
russe :
« ОСЕННЯЯ ПРОГУЛКА », Михаил Леонидович Лозинский (Mikhail Leonidovich Lozinsky), Стефан Цвейг, Собрание сочинений. Том 7: Марселина Деборд-Вальмор: Судьба поэтессы, Moscou : Terra, 1996
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LA PROMENADE D’AUTOMNE
Te souvient-il, ô mon âme, ô ma vie,
D’un jour d’automne et pâle et languissant ?
Il semblait dire un adieu gémissant
Aux bois qu’il attristait de sa mélancolie.
Les oiseaux dans les airs ne chantaient plus l’espoir ;
Une froide rosée enveloppait leurs ailes,
Et, rappelant au nid leurs compagnes fidèles,
Sur des rameaux sans fleurs ils attendaient le soir.
Les troupeaux, à regret menés aux pâturages,
N’y trouvaient plus que des herbes sauvages ;
Et le pâtre, oubliant sa rustique chanson,
Partageait le silence et le deuil du vallon ;
Rien ne charmait l’ennui de la nature ;
La feuille qui perdait sa riante couleur,
Les coteaux dépouillés de leur verte parure,
Tout demandait au ciel un rayon de chaleur.
Seule, je m’éloignais d’une fête bruyante ;
Je fuyais tes regards, je cherchais ma raison.
Mais la langueur des champs, leur tristesse attrayante,
À ma langueur secrète ajoutaient leur poison.
Sans but et sans espoir suivant ma rêverie,
Je portais au hasard un pas timide et lent.
L’Amour m’enveloppa de ton ombre chérie,
Et, malgré la saison, l’air me parut brûlant.
Je voulais, mais en vain, par un effort suprême,
En me sauvant de toi, me sauver de moi-même ;
Mon œil, voilé de pleurs, à la terre attaché,
Par un charme invincible en fut comme arraché.
À travers les brouillards, une image légère
Fit palpiter mon sein de tendresse et d’effroi ;
Le soleil reparaît, l’environne, l’éclaire,
Il entr’ouvre les cieux... Tu parus devant moi.
Je n’osai te parler : interdite, rêveuse,
Enchaînée et soumise à ce trouble enchanteur,
Je n’osai te parler : pourtant j’étais heureuse ;
Je devinai ton âme, et j’entendis mon cœur.
Mais quand ta main pressa ma main tremblante,
Quand un frisson léger fit tressaillir mon corps,
Quand mon front se couvrit d’une rougeur brûlante,
Dieu ! qu’est-ce donc que je sentis alors ?
J’oubliai de te fuir, j’oubliai de te craindre ;
Pour la première fois ta bouche osa se plaindre ;
Ma douleur à la tienne osa se révéler,
Et mon âme vers toi fut prête à s’exhaler !
Il m’en souvient ! T’en souvient-il, ma vie,
De ce tourment délicieux,
De ces mots arrachés à ta mélancolie :
Ah ! si je souffre, on souffre aux cieux !
Des bois nul autre aveu ne troubla le silence.
Ce jour fut de nos jours le plus beau, le plus doux ;
Prêt à s’éteindre, enfin il s’arrêta sur nous,
Et sa fuite à mon cœur présagea ton absence.
L’âme du monde éclaira notre amour ;
Je vis ses derniers feux mourir sous un nuage ;
Et dans nos cœurs brisés, désunis sans retour,
Il n’en reste plus que l’image.
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