« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 124-125, 1860
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 139-140, 1873
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 336-337, 1886
« Refuge », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 540, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 177-178, 1928
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 165-166, 1935
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 119-120, 1945
« Refuge », Jeanine Moulin. Poètes d’aujourd’hui. Marceline Desbordes-Valmore, Paris : Seghers, p. 191-192, 1955
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 136-137, 1961
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface et choix d’Yves Bonnefoy, Paris : Gallimard nrf, p. 218-219, 1983
« Refuge », Marceline Desbordes-Valmore. Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, Milan : Gallino, p. 94, 2004
Traduction du poème :
italien :
« Rifugio », Maria Luisa Spaziani, Liriche d’amore. Introduzione, versione poetica dal francese e note di Maria Luisa Spaziani. Testo originale a fronte, p. 95, Milano : Gallino, 2004
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
REFUGE
Il est du moins au-dessus de la terre
Un champ d’asile où monte la douleur ;
J’y vais puiser un peu d’eau salutaire
Qui du passé rafraîchit la couleur.
Là seulement ma mère encor vivante
Sans me gronder me console et m’endort ;
Ô douce nuit, je suis votre servante :
Dans votre empire on aime donc encor !
Non, tout n’est pas orage dans l’orage ;
Entre ses coups, pour desserrer le cœur,
Souffle une brise, invisible courage,
Parfum errant de l’éternelle fleur !
Puis c’est de l’âme une halte fervente,
Un chant qui passe, un enfant qui s’endort.
Orage, allez ! je suis votre servante :
Sous vos éclairs Dieu me regarde encor !
Béni soit Dieu ! puisqu’après la tourmente,
Réalisant nos rêves éperdus,
Vient des humains l’infatigable amante
Pour démêler les fuseaux confondus.
Fidèle mort ! si simple, si savante !
Si favorable au souffrant qui s’endort !
Me cherchez-vous ? Je suis votre servante :
Dans vos bras nus l’âme est plus libre encor !
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