Poème « Reprends ton bien »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Quand l’amitié tremblante… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Marie et romances, Paris : François Louis, p. 15-16, 1819
  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : François Louis, p. 129-130, 1820
  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Troisième édition, Paris : Théophile Grandin, p. 151-152, 1822
  • « Reprens ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 471-472, 1830
  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 252-253, 1931
  • « Reprends ton bien », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 101, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Reprends ton bien », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 32-33, 1927

Partition du poème mis en musique :

  • Michel Augustin Quinebaux, « Plainte d’amour », Paris : Au magasin de musique de Mme Bénoist, 1814 ; Dédiée à M. le docteur Alibert.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

REPRENDS TON BIEN

          Quand l’amitié tremblante
          T’abandonna mon sort,
          Que ta main bienfaisante
          Me sauva de la mort,
          Pour la reconnaissance
            Je pris l’amour,
          Et, moins que ta présence,
            J’aimai le jour.

          Mais ma timide flamme
          Fait naître ta pitié ;


          Est-ce assez pour mon âme,
          D’une froide amitié ?
          Vainement l’espérance
            M’a su guérir,
          Si ton indifférence
            Me fait mourir !

          Contre un sort invincible
          Je ne veux plus m’armer ;
          Viens me rendre insensible,
          Si tu ne peux m’aimer.
          De mon âme asservie
            Romps le lien ;
          En reprenant ma vie,
            Reprends ton bien.





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