Poème « Romance pour Garat »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Salut ! ô toi qui m’as donné le jour,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Romance pour Garat », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 50-51, 1921
  • « Romance pour Garat », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 627, 1973
  • « Romance pour Garat », Marc Bertrand. Marceline Desbordes-Valmore, œuvre poétique, Lyon : Jacques André éditeur, p. 485-486, 2007

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Romance pour Garat », Giacomo Cavallucci. Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, d’après des documents inédits. II, Prose et correspondance, 1942





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

ROMANCE POUR GARAT

      Salut ! ô toi qui m’as donné le jour,
      Salut enfin, ô ma chère patrie !
      Reconnais-moi, mère tendre et chérie,
      Reconnais-moi, je suis ton troubadour.
      Lien du cœur, charme de la mémoire,
      Bords enchantés, ciel si clair et si beau,
      Que j’ai quittés pour quelque peu de gloire,
      Écoutez-moi, je chante mon berceau !

      Ô mon pays, ô mon premier amour !
      Quand je t’ai fui pour la cour de Marie,
      Si jeune encor quand lui donnai ma vie,
      Elle avait dit : "Soyez mon troubadour !"
      Tout à l’honneur, tout à ma souveraine,
      Fus pris de gloire à cet ordre si doux.
      En la voyant, fallait aimer la reine.
      Souriait-elle ? On était à genoux.

      Aux jours affreux de la captivité,
      On enchaîna des belles, la plus belle.
      Pour me punir d’oser être fidèle,
      Je te perdis, ma douce liberté !
      Nobles soutiens de mon âme flétrie,
      Mépris de l’or, talent, courage, honneur,
      Je vous rapporte à ma chère patrie :
      Je n’eus jamais qu’elle et vous dans mon cœur.





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