Poème « La rose effeuillée »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Cette rose, ravie aux roses du jardin,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « La rose effeuillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies inédites de Madame Desbordes-Valmore publiées par M. Gustave Revilliod, Genève : Jules Fick, p. 218-219, 1860
  • « La rose effeuillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Mme Desbordes-Valmore publiées par Gustave Revilliod (deuxième édition), Genève : Jules-Guillaume Fick, p. 241-242, 1873

Prépublications :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « La Rose effeuillée », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 66-67, 1921
  • « La rose effeuillée », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 566, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « La rose effeuillée de Cowper », Marceline Desbordes-Valmore. Textes choisis et présentés par Marc Bertrand, HB Editions, p. 25, 2001
  • « La Rose effeuillée (de Cowper) (1829) », Marceline Desbordes-Valmore. Les Veillées des Antilles, présentation d’Aimée Boutin, Paris : L’Harmattan, p. 199, 2006





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LA ROSE EFFEUILLÉE

de Cowper*

  Cette rose, ravie aux roses du jardin,
  Par l’ondée orageuse avait été touchée.
  On eût dit que des pleurs inondaient son beau sein,
  Et sa tête charmante était pâle et penchée.

  Moi, pour vous l’apporter dans ses vierges appas,
  Je l’enlevai tremblante à sa verte patrie ;
  Mais j’atteignis son cœur imprudemment, hélas !
  Et je la vis tomber toute morte, ô Marie !

  J’en plaignis chaque feuille... inutile pitié.
  Qu’importe au cœur brisé votre tardif hommage !
  Ainsi tombe des fleurs la plus frêle moitié.
  Chagrins silencieux, n’est-ce pas votre image ?

  Un jour de plus, Marie, elle eût brillé pour vous,
  Par le divin secours d’une innocente adresse ;
  Car le sourire encor peut renaître plus doux
  Sous des pleurs qu’on essuie à force de tendresse.





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