« XV. Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Serais-tu seul », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 208-209, 1886
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 220-221, 1932
« Serais-tu seul ? », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 209, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 38-39, 1913
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 33, 1920?
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 89-90, 1923
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 38-39, 1930
« Serais-tu seul? », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 36-37, 1931
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Avant-Quart. Revue littéraire, Lézignan : Poètes pour le Plaisir, p. 25, 1985
« Serais-tu seul ? », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Illustrations : Ève Hetzel, Tourouzelle : Avant-quart, p. 16, 2017
Traduction du poème :
tchèque :
« Zda sám bys byl », Zdeňka Pavlousková, Knížka něžností, p. 38-39, Prague : Odeon, 1986
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
SERAIS-TU SEUL ?
Je veux revoir l’espace où plongea ta pensée,
Et les sentiers de fleurs que tes pieds ont touchés
Charles Nodier.
Oh ! si j’avais de grandes ailes,
Que je traverserais de lieux !
J’irais, sous mes plumes fidèles,
Dans leurs pleurs essuyer tes yeux :
Je m’abattrais sur ta fenêtre,
Ou près de ton cœur endormi ;
Toi, quand tu me verrais paraître,
T’enfuirais-tu, mon seul ami ?
Non : tu subirais le prodige
Qui rouvrirait les cieux pour nous ;
Et, comme une fleur sur sa tige,
Je tremblerais sur tes genoux ;
Puis, craintive comme une femme,
Si je t’entraînais à demi,
Pour ne plus déchirer notre âme,
Me suivrais-tu, mon seul ami ?
À minuit la lune rayonne,
Et ma trace aurait un flambeau :
Vers tes pas, dont mon cœur frissonne,
Dieu ! que le chemin serait beau !
Sous nos fleurs où, pleine de larmes,
Ta voix dans ma voix a gémi,
Comme au temps dont j’ai fait les charmes,
Serais-tu seul, mon seul ami ?
Mais le jour luit, mon rêve tombe ;
Au soleil les rêves ont peur ;
Et les ailes de ma colombe
Vont seules te porter mon cœur :
Elle a respiré l’air où j’aime ;
Dans mes bras son vol a frémi
Triste, comme un peu de moi-même,
Caresse-la, mon seul ami !
Signaler une erreur ou transmettre un commentaire
Votre nom et/ou votre adresse de courriel :
Votre commentaire (les commentaires sont transmis à l'équipe d'administration du site mais ne sont pas affichés sur le site et ne donnent pas lieu à une réponse) :