Poème « Les serments »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Hélas ! que les vieillards savent de tristes choses !… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « Les Sermens », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 133-134, 1825
  • « Les Sermens », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore [en deux tomes]. Tome I., Paris : Boulland, p. 513-514, 1830
  • « Les Sermens », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Tome second, Paris : Boulland, 1830

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Les Serments », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome premier, Paris : Éditions du Trianon, p. 282-283, 1931
  • « Les serments », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 110, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Les Serments », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 192-193, 1842
  • « Les Serments », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 173, 1860
  • « Les Serments », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies. Notice et notes par Marguerite Plessis. Les classiques pour tous ; N° 344, Paris : Hatier, p. 33, 1926

Partition du poème mis en musique :

  • Pauline Duchambge, « Les Sermens », Paris : J. Pleyel et fils aîné, 1826.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

LES SERMENTS

      Hélas ! que les vieillards savent de tristes choses !
      Hier, après la fête, ils riaient des amants ;
      Ils riaient ! Leurs serments, disaient-ils, sont des roses.
      En voilà sous nos pieds d’aujourd’hui même écloses :
      Pourquoi, mon Olivier, m’as-tu fait des serments ?

      J’ai couru vers mes fleurs avec un trouble extrême ;
      Je n’en veux plus cueillir, même pour me parer :
      Mais si de tes amours leur durée est l’emblème,
      Tu ne m’aimeras pas longtemps comme je t’aime :
      La dernière s’entr’ouvre... elle m’a fait pleurer.

      En vain le grand ruisseau coule au pied du bocage,
      Il n’a pu les sauver des mortelles chaleurs.
      Les roses, les serments s’envolaient du rivage ;
      Tout fuyait comme l’onde où tremblait mon image :
      Et tu n’es pas venu pour essuyer mes pleurs !

      Du discours des vieillards je demeure oppressée :
      Adieu... Non, je ne veux t’écouter ni m’asseoir ;
      Chaque feuille qui tombe afflige ma pensée.
      Eh quoi ! comme un parfum ma joie est donc passée ?
      Plus d’espoir... plus de fleurs... apporte-m’en ce soir !





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