« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies et poésies nouvelles, Paris : Ladvocat, p. 130-132, 1825
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Le soir », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 147-148, 1886
« Le soir », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 598, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Le soir », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 45, 1909
« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 86-87, 1913
« Le soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 35-36, 1923
« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 83, 1928
« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 99, 1930
« Le soir », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Préface par André Dumas. Bibliothèque-Charpentier, Paris : Fasquelle, p. 168-169, 1933
« Le soir », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Illustrations de G. Ducultit, Chamonix : Jean Landru, p. 85-86, 1944
« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 69-70, 1965
« Le Soir », Marceline Desbordes-Valmore, Hans Krieger. Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, p. 76, 2012
Traductions du poème :
allemand :
« Am Abend », Hans Krieger, Tag des Feuers: Gedichte, Passau : Verlag Karl Stutz, 2012
Louis Beydts, « Ne parle pas », Paris : Pierre Noël, 1944.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LE SOIR
Seule avec toi dans ce bocage sombre
Qu’y ferions-nous ? à peine on peut s’y voir.
Nous sommes bien ! Peux-tu désirer l’ombre ?
Pour se perdre des yeux c’est bien assez du soir !
Auprès de toi j’adore la lumière,
Et quand tes doux regards ne brillent plus sur moi,
Dès que la nuit a voilé ta chaumière,
Je me retrouve, en fermant ma paupière,
Seule avec toi.
Sûr d’être aimé, quel vœu te trouble encore ?
Si près du mien, que désire ton cœur ?
Sans me parler ta tristesse m’implore :
Ce qu’on voit dans tes yeux n’est donc pas le bonheur ?
Quel vague objet tourmente ton envie ?
N’as-tu pas mon serment dans ton sein renfermé ?
Qui te rendra ta douce paix ravie ?
Dis ! quel bonheur peut manquer à ta vie,
Sûr d’être aimé ?
Ne parle pas ! je ne veux pas entendre.
Je crains tes yeux, ton silence, ta voix.
N’augmente pas une frayeur si tendre ;
Hélas ! je ne sais plus m’enfuir comme autrefois,
Je sens mon âme à la tienne attachée,
J’entends battre ton cœur qui m’appelle tout bas :
Heureuse, triste, et sur ton sein penchée,
Ah ! si tu veux m’y retenir cachée,
Ne parle pas
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