Poème « Solitude »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « La vois-tu comme moi, cette étoile brillante ?… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « XXIII. Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « À lui », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 162-163, 1921
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 84, 1922
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 233, 1932
  • « Solitude », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 213, 1973

Édition du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Solitude », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 27, 1931

Autres éditions du poème :

  • « À lui », Revue de France, première année, tome premier, « Pages d’albums. Poésies inédites de Marceline Desbordes-Valmore », p. 82-84, 1921-06-01
  • « À lui », La nouvelle Revue française, tome XVI, 8e année, n° 93, Paris, p. 3, 1921-06-01





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

SOLITUDE

        Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée,
        De ses fleurs qu’elle effeuille embaume mes cheveux.
              M. Alphonse de Lamartine.

    La vois-tu comme moi, cette étoile brillante ?
    Ressens-tu ma tristesse en regardant les cieux ?
    Non, la nuit pour moi seule est rêveuse et brûlante,
    Et seule j’y revois la douceur de tes yeux.

    J’emportai vainement la fleur mystérieuse
    Qui dut lier nos cœurs, l’un de l’autre jaloux ;
    Son emblème, ignoré de la foule envieuse,
    Laissait en vain l’espoir et l’amour entre nous.

    Cette fleur qui suivit ma tendresse exilée
    Console-t-elle encor ma fièvre et ma langueur ?
    Non : ton ombre qui fuit mobile et consolée,
    Pour un front plus brillant l’arrache de mon cœur !





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