Poème « Solitude »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Ô mes rêves ! mes prières !… »


Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 47-48, 1843

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 240, 1886
  • « Solitude », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 452, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 196, 1909
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes et proses [Préface et notes de Tony Taveau], Paris : Marcel Seheur, p. 88, 1928
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 96, 1945
  • « Solitude », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 80, 1997





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

SOLITUDE

      Ô mes rêves ! mes prières !
      Ô mes ailes pour les cieux !
      Quand les deux mains sur les yeux,
      J’allumais sous mes paupières
      Mille tableaux enflammés,
      Tissus de rouges étoiles,
      Comme elles courent aux voiles,
      Par l’incendie allumés !

      Où sont, où sont tous les anges
      Qui descendaient dans nos fleurs,
      Pour les teindre des couleurs
      De leurs fluides phalanges :
      Qui légers et triomphants,
      Riaient au-dessus de terre,


      Et de chants pleins de mystère,
      Berçaient les petits enfants ?

      Timbre du temps, voix touchante !
      À l’heure où le riche dort,
      Laissez-lui les rêves d’or,
      À moi le travail qui chante :
      Sonnez, voix du temps, sonnez,
      Puisque dans ma solitude,
      Pour m’éveiller à l’étude,
      C’est vous seule qui venez !





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