« XIII. Le Songe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« Le Songe », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Le Songe », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 72-73, 1922
« Le songe », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 216-217, 1932
« Le songe », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 208, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Le Songe », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 2-21, 1931
« Le Songe », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 85, 1965
Autre édition du poème :
« Le Rêve », Handbuch der französischen Poesie, Poetik und Geschichte der Poesie: La France poetique; oder, Poetischer Hausschatz der Franzosen, eine vollständige Sammlung französischer Gedichte nach den Gattungen geordnet von den frühesten Zeiten bis auf unsere Tage, Leipzig : Friedrich Volckmar, p. 740, 1843
Traduction du poème :
polonais :
« Sen », Maksymilian Radziszewski, Stanisław Moniuszko, Siódmy Śpiewnik Domowy, Varsovie : Skład główny w księgarni Adolfa Kowalskiego, 1876
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
LE SONGE
Oui, l’amour vit d’erreurs et de pressentiments.
Eh ! qui ne lui connaît, dans ses vagues tourments,
Pour irriter sa fièvre ou calmer ses alarmes,
Des superstitions, des augures, des charmes ?
On dirait qu’immortel, ce tyran passager,
À son frêle avenir ne voit rien d’étranger.
M.H. de Latouche.
C’était un songe : il me parlait.
Que sa voix était douloureuse
"Adieu ! disait-il ; sois heureuse !"
Et cependant il s’en allait
Seul au fond d’une vaste plaine,
De loin il me montrait des fleurs
Et mes pieds me portaient à peine
Et ma voix s’écoulait en pleurs.
Mon cœur s’épuisait à l’attendre
Les chemins se changeaient en flots
J’exhalais son nom sans m’entendre,
Je ne criais que des sanglots.
Il regarde, il pleure, il s’arrête.
"Tu me veux, dit-il, me voilà !
Des ailes planaient sur ma tête
Il était ange..., et s’envola.
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