« Toi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 239-242, 1843
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Toi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 170-171, 1886
« Imitation du même auteur », Boyer d’Agen. Œuvres manuscrites de Marceline Desbordes-Valmore : albums à Pauline, Paris : A. Lemerre, p. 73-74, 1921
« Toi ! De Thomas Moore », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 493, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Toi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 35-36, 1909
« Toi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 62-63, 1913
« Toi », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 13-14, 1920?
« Toi ! », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 59-60, 1930
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
TOI
de Thomas Moore
Du frais matin la brillante lumière,
L’ardent midi, l’adieu touchant du jour,
La nuit qui vient plus douce à ma paupière,
Pâle et sans bruit rêver avec l’amour
Le temps jaloux qui trompe et qui dévore,
L’oiseau captif qui languit près de moi,
Tout ce qui passe, et qu’à peine je voi,
Me trouve seul... seul ! mais vivant encore
De toi !
Des arts aimés quand l’essaim m’environne,
L’ennui secret les corrompt et m’atteint.
En vain pour moi la fête se couronne :
La fête pleure et le rire s’éteint.
L’unique asile où tu me sois restée,
Le sanctuaire où partout je te voi,
Ah ! c’est mon âme en secret visitée
Par toi !
La gloire un jour a distrait mon jeune âge ;
En te cherchant j’ai perdu son chemin.
Comme à l’aimant je vais à ton image :
L’ombre est si belle où m’attire ta main !
Ainsi qu’aux flots les barques se balancent,
Mes ans légers ont glissé loin de moi ;
Mais à présent dans tout ce que je voi,
Mes yeux, mon cœur, mes vœux, mes pas s’élancent
Vers toi !
Je dis ton nom dans ma gaîté rendue ;
Je dis ton nom quand je rapprends les pleurs ;
Dans le désert la colombe perdue
Ne sait qu’un chant pour bercer ses douleurs.
Égide chère à ma vie embrasée,
Le monde en vain jette ses maux sur moi :
Mon âme un jour sera calme ou brisée
Par toi !
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