« Belle, viens à moi », Chansonnier des dames, Paris : Louis Janet, p. 191-192, 1826
« Le Marinier bordelais », Le Kaléidoscope, volume 3, n° 33, Bordeaux : Henry Faye fils, p. 146-147, 1826-04
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Imitation de Moore (Trois nocturnes) », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 336-338, 1932
« Trois nocturnes I », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 244, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Trois Nocturnes. I », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 328-330, 1842
« Trois Nocturnes. I », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 278-280, 1860
Traductions du poème :
allemand :
« Ständchen », Carl Simrock, Pensées, collection d’airs et duos pour chant et piano, Bonn : N. Simrock, 1837 ?
anglais :
« ‘Tis the gondolas’ sound », William Ball, Pensées de Malibran, a collection of 10 songs and 4 duets. English words by W. Ball, London : Mori & Lavenu, 1835 ?
Francisque Darcieux, « Entends-tu les gondoles », Paris : éditions musicales Buffet-Crampon et Cie, 1930.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
IMITATION DE MOORE
TROIS NOCTURNES
I
Oh ! come to me when daylight sets ;
Sweet ! then come to me,
When smoothly go our gondolets
O’er the moonlight sea ;
When mirth’s awake, and love begins
Beneath that glancing ray,
With sound of lutes and mandolins,
To steal young hearts away.
Irish Melodies.
Entends-tu les gondoles
S’égarer sur les flots ;
Les tendres barcarolles
Des jeunes matelots ?
Le frais désir
Éveille partout le plaisir.
Oh ! viens à moi,
Belle ! je rame ici vers toi !
La mer est éclairée
D’une lune d’amour ;
Et toi, belle adorée,
Préfères-tu le jour ?
Le frais désir
Éveille partout le plaisir.
Oh ! viens à moi,
Belle ! je rame ici vers toi !
Au son des mandolines,
Que de cœurs palpitants !
Là-bas sur les collines,
Que de couples contents !
Le frais désir
Éveille partout le plaisir.
Oh ! viens à moi,
Belle ! je rame ici vers toi !
Tout s’unit, tout s’adore
Sur la terre et les eaux ;
Et je suis seul encore
Au milieu des roseaux !
Le frais désir
Éveille partout le plaisir.
Oh ! viens à moi,
Belle ! je rame ici vers toi !
Voici l’heure charmante
Où l’on chante plus bas ;
Et de ma jeune amante
Je sens frémir les pas !
Le frais désir
Éveille partout le plaisir.
Oh ! viens à moi,
Belle ! je rame ici vers toi !
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