Poème « Trois nocturnes I »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Entends-tu les gondoles… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « LVIII. Imitation de Moore. I », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Imitation de Moore. Trois Nocturnes. I », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Prépublications :

  • « Belle, viens à moi », Chansonnier des dames, Paris : Louis Janet, p. 191-192, 1826
  • « Le Marinier bordelais », Le Kaléidoscope, volume 3, n° 33, Bordeaux : Henry Faye fils, p. 146-147, 1826-04

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Imitation de Moore (Trois nocturnes) », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 336-338, 1932
  • « Trois nocturnes I », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 244, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Trois Nocturnes. I », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 328-330, 1842
  • « Trois Nocturnes. I », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 278-280, 1860

Traductions du poème :

  • allemand :
    • « Ständchen », Carl Simrock, Pensées, collection d’airs et duos pour chant et piano, Bonn : N. Simrock, 1837 ?
  • anglais :
    • « ‘Tis the gondolas’ sound », William Ball, Pensées de Malibran, a collection of 10 songs and 4 duets. English words by W. Ball, London : Mori & Lavenu, 1835 ?
    • « Sweetheart, come to me », Laura L. Nagle, The LiederNet Archive, 2007
    • « Beauty, come to me! », John Glenn Paton ? Gateway to French Mélodies: For High Voice, p. 45, Alfred Music, 2010
  • italien :
    • « Il gondoliere », ? Matinées musicales de Mme Malibran: album lyrique, Naples : Girard,

Enregistrement du poème chanté :

Partitions du poème mis en musique :

  • Henry Lemoine, « Le Gondolier », Paris : H. Lemoine fils.
  • Mme la baronne Almaury de Maistre, « Barcarole », Paris : Pacini ; dédiée à Mme la Csse de l’Epine.
  • Auguste Panseron, « Belle viens à moi », Paris : Louis Janet, 1826.
  • Auguste Panseron, « Belle, viens à moi », Paris : Magasin de musique de la Lyre moderne, 1827 ; Dédié à son ami Lassagne.
  • Maria Malibran, Joseph Meissonnier, « Belle, viens à moi », Paris : E. Troupenas, 1833?.
  • Pauline Duchambge, « Viens à moi », Paris : I. Pleyel et fils aîné, 1834.
  • Maria Malibran, « Belle, viens à moi », Berlin : Schlesinger, 1835 ; Dédié à Madame Naldi.
  • Félix Godefroid, « La gondole de nuit », Paris : J. Delahante, 1836.
  • Charles de Dufort, « Les Gondoles vénitiennes », Paris : chez Bernard Latte, 1845 ; à Mesdames Luce et Provent.
  • Eugénie de Santa-Coloma-Sourget, « L’appel du gondolier », Paris : J. Meissonnier fils, 1850? ; à monsieur le Prince Joseph Poniatowski.
  • Daudeteau, « Entends-tu les gondoles ? », Paris : Heugel & Cie, 1861.
  • Edmond Michotte, « Barcarolle », Paris : Flaxland, 1864.
  • C. Andrea, « Minuit à Venise », Paris : Benoit aîné, 1866.
  • Antoine de Choudens, « Viens à moi », Paris : Choudens, 1870 (approx.).
  • Felipe Pedrell, « Barcarolle », 1879 (approx.).
  • Francisque Darcieux, « Entends-tu les gondoles », Paris : éditions musicales Buffet-Crampon et Cie, 1930.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

IMITATION DE MOORE

TROIS NOCTURNES

I  
Oh ! come to me when daylight sets ;
  Sweet ! then come to me,
When smoothly go our gondolets
  O’er the moonlight sea ;
When mirth’s awake, and love begins
  Beneath that glancing ray,
With sound of lutes and mandolins,
  To steal young hearts away.
      Irish Melodies.

    Entends-tu les gondoles
    S’égarer sur les flots ;
    Les tendres barcarolles
    Des jeunes matelots ?

      Le frais désir
    Éveille partout le plaisir.
      Oh ! viens à moi,
    Belle ! je rame ici vers toi !

    La mer est éclairée
    D’une lune d’amour ;
    Et toi, belle adorée,
    Préfères-tu le jour ?

      Le frais désir
    Éveille partout le plaisir.
      Oh ! viens à moi,
    Belle ! je rame ici vers toi !

    Au son des mandolines,
    Que de cœurs palpitants !
    Là-bas sur les collines,
    Que de couples contents !

      Le frais désir
    Éveille partout le plaisir.
      Oh ! viens à moi,
    Belle ! je rame ici vers toi !

    Tout s’unit, tout s’adore
    Sur la terre et les eaux ;
    Et je suis seul encore
    Au milieu des roseaux !

      Le frais désir
    Éveille partout le plaisir.
      Oh ! viens à moi,
    Belle ! je rame ici vers toi !

    Voici l’heure charmante
    Où l’on chante plus bas ;
    Et de ma jeune amante
    Je sens frémir les pas !

      Le frais désir
    Éveille partout le plaisir.
      Oh ! viens à moi,
    Belle ! je rame ici vers toi !





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