Poème « Trois nocturnes II »

Premier vers dans l’édition de Marc Bertrand : « Quand le soleil couchant sur les flots se balance,… »


Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « LVIII. Imitation de Moore. II », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Imitation de Moore. Trois Nocturnes. II », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Prépublications :

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Imitation de Moore (Trois nocturnes) », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 338-339, 1932
  • « Trois nocturnes II », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 244, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Trois Nocturnes. II », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 331-332, 1842
  • « Trois Nocturnes. II », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 280-281, 1860





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

II
  Gaily sounds the castanet
Beating time to bounding feet,
When, after daylight’s golden set,
Maids and youths by moonlight meet.
Oh ! then, how sweet to move
Through all that maze of mirth,
Lighted by those eyes we love
Beyond all eyes on earth.
        Irish Melodies.


  Quand le soleil couchant sur les flots se balance,
  Quand la mandore au loin conduit gaîment la danse,
  Et du pied bondissant mesure chaque pas,
  Que la danse du soir a de grâce et d’appas !
  Oh ! qu’il est doux alors d’errer avec mystère
  Sous cette ombre embaumée où s’égare l’amour,
  Éclairé seulement par les yeux qu’on préfère
  À tous les jeunes yeux que le plaisir éclaire,
    Pour remplacer le jour

  Quand sur les mêmes fleurs dont se parent leurs têtes,
  À la lueur des feux qui brillent dans nos fêtes,
  Des anges de la nuit la foule se répand,
  Et qu’un objet aimé nous cherche et nous attend ;
  Qu’il est doux de verser dans l’âme inquiétée
  De cet objet charmant qui se penche vers nous,
  Les aveux renfermés dans notre âme agitée,
  Et nourris tant de jours pour la fête enchantée
    Dont l’espoir fut si doux !

  Quand la fête, et le luth, et la danse amoureuse
  S’endorment sur les fleurs du gazon parfumé ;
  En se tenant la main loin de la foule heureuse,
  Quand on s’égare seul avec l’objet aimé ;
  Qu’il est triste de voir déjà le jour descendre
  Sur un front qui rougit, plus touchant désormais !
  Qu’il est triste l’adieu qui nous suivra si tendre
  Dans un songe où le cœur se berce et croit entendre :
    Ne nous quittons jamais !





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