Poème « Trois nocturnes III »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Sur l’eau qui nous balance… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Éditions du poème dans des recueils :

  • « LVIII. Imitation de Moore. III », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
  • « Imitation de Moore. Trois Nocturnes. III », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834

Prépublication :

  • « Barcarole, imitée de Thomas Moore », La Psyché : choix de pièces en prose et en vers, dédiée aux dames, volume I, Paris, Imprimerie de Sétier, p. 34-36, 1826-03

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Imitation de Moore (Trois nocturnes) », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 340-341, 1932
  • « Trois nocturnes III », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 245, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Trois Nocturnes. III », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 333-334, 1842
  • « Trois Nocturnes. III », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 281-282, 1860

Autre édition du poème :

  • « Barcarole », Handbuch der französischen Poesie, Poetik und Geschichte der Poesie: La France poetique; oder, Poetischer Hausschatz der Franzosen, eine vollständige Sammlung französischer Gedichte nach den Gattungen geordnet von den frühesten Zeiten bis auf unsere Tage, Leipzig : Friedrich Volckmar, p. 52, 1843

Traduction du poème :

  • allemand :
    • « Barcarole », Luise von Ploennies, Ein fremder Strauss, p. 119-120, Heidelberg, 1844

Partitions du poème mis en musique :






Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

III      Row gently here
    My gondolier
  So softly wake the tide
    That no an ear
    On earth may hear,
  But hers to whom we glide.
Had heaven but tongues to speak, as well
  As starry eyes to see,
Oh ! think what tales’t would have to tell
  Of wand’ring youths like me.
        Irish Melodies.

      Sur l’eau qui nous balance
      Glisse et vogue en silence ;
      Poursuis, mon gondolier,
      Ton chemin familier ;
      Dans le flot qui sommeille
      Frappe si doucement,
      Que l’attentive oreille
      D’une amante qui veille,
    Devine seule, en ce moment,
    Que la barque porte un amant !

  Vois ! si le ciel parlait aussi bien qu’il regarde,
  Quand ses yeux étoilés brillent au sein des nuits,
  Que raconterait-il de tout ce que hasarde
  Une errante jeunesse en ses tendres ennuis ?

      Sur l’eau qui nous balance
      Glisse et vogue en silence ;
      Poursuis, mon gondolier,
      Ton chemin familier ;
      Dans le flot qui sommeille
      Frappe si doucement
      Que l’attentive oreille
      D’une amante qui veille,
      Devine seule, en ce moment,
      Que la barque porte un amant !


  Au pied de ce balcon, tourne et suspends la rame ;
  J’y suis... je monte !... Ô Dieu ! si nous prenions pour vous
  Les soins que nous prenons pour l’amour d’une femme,
  Quels anges nous serions ! Mais l’amour est si doux !

      Sur l’eau qui te balance,
      Reste seul en silence ;
      Garde, mon gondolier,
      Ton poste familier ;
      Que la craintive oreille
      D’une amante qui veille,
    Devine seule, en ce moment,
    Que la barque attend un amant !





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