Poème « Un bouquet de femme »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Partez, Arnold ! faites un long voyage ;… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Un Bouquet de Femme », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 243-244, 1839

Édition du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Un bouquet de femme », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 425, 1973





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

UN BOUQUET DE FEMME

  Partez, Arnold ! faites un long voyage ;
  Ce ciel de feu vous brûlerait le cœur ;
  Déjà vos yeux surchargés de langueur,
  N’enferment plus le rire de votre âge :
  Vingt ans et triste : Ah ! vous me faites peur !

  Partez, Arnold ! sauvez votre pensée,
  Au sol natal qui pleure vos printemps ;
  Votre ennemi vous laisse peu d’instants,
  Si c’est d’amour que votre âme est blessée.
  Est-il si doux de mourir à vingt ans !

  Partez, Arnold ! détachez de votre âme,
  Ce bouquet blanc au venin parfumé.
  Cherchez des fleurs sous un ciel désarmé :
  N’en cueillez plus sur le cœur d’une femme ;
  Ce pauvre cœur où l’on grava : "Fermé !"





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