Poème « Une âme »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « Lasse de douleur,… »
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Manuscrits du poème :

Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Une âme », Marceline Desbordes-Valmore. Pauvres fleurs, Paris : Dumont, p. 23-24, 1839

Prépublication :

  • « L’ame », Le Conseiller des femmes, N°5, p. 77-78, 1833-11-30

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Une Ame », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. Reliquiæ. Volume 4, Paris : A. Lemerre, p. 115-116, 1922
  • « Une âme », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 379, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Une Âme », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 1-2, 1931
  • « Une âme », Marceline Desbordes-Valmore, Choix et introduction par Raymonde Vincent, Paris : Egloff, p. 32-33, 1947
  • « Une Âme », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis de Marceline Valmore, avec une introduction, une biographie sommaire et une bibliographie par Yves-Gérard Le Dantec, Paris : Fernand Hazan, p. 55-56, 1950

Enregistrement du poème chanté :

Partitions du poème mis en musique :

  • Charles-Samuel Bovy-Lysberg, « L’Âme » ; dédiée à madame Louise Archinard-Bovy.
  • Henri Bertini, « L’Âme », Paris : Henri Lemoine, 1839.





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

UNE ÂME

      Lasse de douleur,
      D’espoir obsédée,
      D’une fraîche idée,
      D’un amour en fleur,
      On dirait qu’une âme,
      M’embrassant toujours,
      De ciel et de flamme,
      Me refait des jours !

      Dans ton souvenir,
      Toi qui me recèles,
      As-tu pris des ailes
      Devant l’avenir ?
      Car je sens qu’une âme,
      M’embrassant toujours,
      De ciel et de flamme,
      Me refait des jours !

      N’es-tu pas dans l’air,
      Quand l’air me caresse ;
      Ou quand il m’oppresse,
      Sous l’ardent éclair ?
      Car je sens qu’une âme,
      M’embrassant toujours,
      De ciel et de flamme,
      Me refait des jours !





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