« XXXIV. Une fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« Une Fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Une fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 234-235, 1886
« Une fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 258-259, 1932
« Une fleur », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 220, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Une fleur », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 43, 1923
« Une Fleur », Boyer d’Agen. Les greniers et la guitare de Marceline, Paris : Marcel Seheur, p. 45, 1931
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
UNE FLEUR
L’odeur d’une simple violette suffit pour rappeler le
souvenir des jouissances de plusieurs printemps.
Ramond.
Que ne parlais-tu, quand il était temps de me sauver ?
Clément XIV et Carlo.
Elle était belle encor ! tu me l’avais donnée ;
Tu m’avais dit : "Tiens-la, cette nuit, sur ton cœur !"
Et puis le soir, ta main, railleuse à l’humble fleur,
Dispersa dans les airs sa cendre infortunée.
Et tu me regardais à travers le flambeau
Qui vacillait du poids de ce doux incendie ;
Et tu la suspendais sur le brûlant tombeau,
Symbole de l’ardente et folle maladie !
Je te trouvai cruel. Le rire de tes yeux
Fit rouler dans les miens des pleurs silencieux :
Car j’aimais cette fleur qui m’avait dit : "Il t’aime !"
Et j’ai vu tout un sort dans ce rapide emblème.
Ne m’offre plus de fleur. Le faible doit prévoir.
Faible, sans la sauver, j’épouse son offense ;
Une femme, une fleur, s’effeuillent sans défense :
Tu riais d’elle... et moi je ne veux plus te voir !
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