« LVII. Une ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Charpentier, 1833
« Une Ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Les Pleurs. Poésies nouvelles, Paris : Madame Goullet, 1834
Prépublication :
« Une ondine », Le Chansonnier des Grâces : avec la musique gravée des airs nouveaux, Paris : François Louis, p. 251, 1833
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Une ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1819-1833. Idylles. Élégies, Paris : Lemerre, p. 254-255, 1886
« Une ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore publiées par Bertrand Guégan avec des notes et des variantes, tome second, Paris : Éditions du Trianon, p. 334-335, 1932
« Une ondine », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 243, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Une Ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de madame Desbordes-Valmore, avec une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 326-327, 1842
« Une Ondine », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Madame Desbordes-Valmore. Nouvelle édition augmentée et précédée d’une notice par M. Sainte-Beuve, Paris : Charpentier, p. 276-277, 1860
Partition du poème mis en musique :
Eugénie de Santa-Coloma-Sourget, « Angèle », Paris : J. Meissonnier fils, 1856 ; à madame Dorus-Gras.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
UNE ONDINE
L’onde murmure, la vague s’élève.
La sirène. l’attire par ses paroles ; elle le charme par ses chants.
Gœthe.
Reine de ces collines vertes,
Du sein des vagues entr’ouvertes
Une jeune ondine apparaît
...........................
...........................
M. H. De Latouche.
La rivière est amoureuse,
Enfant ! n’y viens pas le soir ;
Près d’Angèle la peureuse
Va plutôt rire et t’asseoir.
Si l’eau jalouse en soupire,
Ferme l’oreille à sa voix ;
Car elle roule un empire
Doux et mortel à la fois.
Chaque soir, ses bras humides
Attirent quelque imprudent
Qui, sous ses perles liquides,
Vient plonger son cœur ardent.
Un miroir à la surface
Sourit, trempé de fraîcheur ;
Le pied glisse ; l’onde efface
Le sourire et le plongeur !
Et la vierge fiancée
Pleure au pied de l’élément
Qui, dans la couche glacée,
Berce à jamais son amant,
Cet amant, dont sa jeune âme
Croit entendre les sanglots
Murmurer : "Venez, ma femme,
Dormir aussi sous les flots."
Par le doux pater d’Angèle,
Par ses yeux fervents d’amour,
Par la croix ! par la chapelle
Qui doit vous unir un jour,
Enfant ! l’onde est molle et pure,
Mais elle a soif de nos pleurs ;
La rive ombreuse est plus sûre ;
N’en dépasse pas les fleurs !
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