Poème « Un présage »

Premier vers dans l’édition de référence ci-dessous : « J’ai vu dans l’air passer deux ailes blanches :… »
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Éditions du poème :

Édition du poème dans des recueils :

  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 93-95, 1843

Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :

  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 102-103, 1886
  • « Un présage », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 462, 1973

Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :

  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres choisies de Marceline Desbordes-Valmore avec études et notices par Frédéric Loliée, Paris : Libairie Ch. Delagrave, p. 97, 1909
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Les chefs d’œuvre lyriques de Marceline Desbordes-Valmore. Choix et notice de Auguste Dorchain, Paris : A. Perche, p. 55-56, 1909
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 104-106, 1913
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre du cœur. Collection des dames, Paris : Picart, p. 12-13, 1920
  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 19-20, 1920?
  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 109-110, 1923
  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies de Marceline Desbordes-Valmore, Lyon : H. Lardanchet, p. 211-212, 1927
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Choix de poésies. Notice par Maxime Formont, Paris : Librairie Alphonse Lemerre, p. 150-151, 1928
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 118-119, 1930
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies Choisies de M. Desbordes-Valmore avec introduction et notes par Maurice Allem, Paris : Garnier Frères, p. 126-127, 1935
  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies, illustrations de Jean Pichard. Collection Bagatelle ; 7, Paris : Gründ, p. 63, 1945
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies choisies, Ornements d’Henriette Huchard. Collection poétique. N° 4, Paris : Les Éditions De La Nouvelle France, p. 89-90, 1945
  • « Un Présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Préface de Alain Bosquet, Paris : Le livre club du libraire, p. 106-107, 1961
  • « Un présage », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 74-75, 1997

Traduction du poème :

  • italien :
    • « Il presagio », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 47, Milan : Modernissima, 1923





Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :

UN PRÉSAGE

    J’ai vu dans l’air passer deux ailes blanches :
    Est-ce pour moi que ce présage a lui ?
    J’entends chanter tout un nid dans les branches :
    Trop de bonheur me menace aujourd’hui !
    Pour le braver je suis trop faible encore ;
    Arrêtez-vous, ambassadeurs des cieux !
    L’épi fléchit, que trop de soleil dore :
    Bonheur, bonheur, ne venez pas encore ;
    Éclairez-moi, ne brûlez pas mes yeux !

    Tournée au Nord une cage est Si sombre !
    Dieu l’ouvre-t-il aux plaintes de l’oiseau,
    L’aile incertaine, avant de quitter l’ombre,
    Hésite et plane au-dessus du réseau.
    La liberté cause un brillant vertige,
    L’anneau tombé gêne encor pour courir.
    Survivra-t-on Si ce n’est qu’un prestige ?
    L’âme recule à l’aspect du prodige :
    Fût-ce de joie, on a peur de mourir !

    Mais ce bouquet apparu sur ma porte
    Dit-il assez ce que j’entends tout bas ?
    Dernier rayon d’une âme presque morte,
    Premier amour, vous ne mourez donc pas !
    Ces fleurs toujours m’annonçaient sa présence,
    C’était son nom quand il allait venir :
    Comme on s’aimait dans ce temps d’innocence !
    Comme un rameau rouvre toute l’absence !
    Que de parfums sortent du souvenir !

    Je ne sais pas d’où souffle l’espérance,
    Mais je l’entends rire au fond de mes pleurs.
    Dieu ! qu’elle est fraîche où brûlait la souffrance !
    Que son haleine étanche de douleurs !
    Passante ailée au coin du toit blottie,
    Y rattachant ses fils longs et dorés,
    Grâce à son vol, ma force est avertie :
    Bonheur ! bonheur ! je ne suis pas sortie ;
    J’attends le ciel ; c’est vous, bonheur : Entrez !





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