« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Bouquets et prières, Paris : Dumont, p. 285-286, 1843
Éditions du poème dans des volumes de l’œuvre poétique de Desbordes-Valmore :
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore. 1833-1859. Élégies. Romances. Mélanges. Fragments. Poésies posthumes, Paris : Lemerre, p. 124-125, 1886
« Veillée », Marc Bertrand. Les Œuvres poétiques de Marceline Desbordes-Valmore, tome 2, Grenoble : Presses universitaires de Grenoble, p. 500, 1973
Éditions du poème dans des anthologies de poèmes de Desbordes-Valmore :
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Élégies, Paris : Librairie Payot et Cie, p. 89-90, 1913
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Les plus beaux vers de Desbordes-Valmore, Paris : Nilsson, p. 35-36, 1920?
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies. Choix et notice par Oscar Colson. Bibliothèque francaise, Vol. LVI, Berlin : Internationale Bibliothek, p. 248, 1923
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poésies avec une introduction par Ferdinand Gohin, Paris : Garnier Frères, 1925
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Le Livre des Tendresses, Paris : Nilsson, p. 101, 1930
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes, Paris : Tchou, p. 150, 1965
« Veillée », Marceline Desbordes-Valmore. Poèmes choisis. Le Livre de Poche Jeunesse. Fleurs d’encre, Paris : Hachette jeunesse, p. 97, 1997
Traductions du poème :
italien :
« Veglia », Walter Vaccari, Liriche d’Amore, p. 23, Milan : Modernissima, 1923
Henri Kaiser, « Veillée », Paris : Maurice Sénart, 1928.
Texte du poème (selon l’édition de Marc Bertrand de 1973) :
VEILLÉE
Quand ma lampe est éteinte, et que pas une étoile
Ne scintille en hiver aux vitres des maisons ;
Quand plus rien ne s’allume aux sombres horizons,
Et que la lune marche à travers un long voile,
Ô Vierge ! ô ma lumière ! en regardant les cieux,
Mon cœur qui croit en vous voit rayonner vos yeux !
Non ! tout n’est pas malheur sur la terre flottante :
Agité sans repos par la mer inconstante,
Cet immense vaisseau, prêt à sombrer le soir,
Se relève à l’aurore élancé vers l’espoir.
Chaque âme y trouve un mât pour y poser son aile,
Avant de regagner sa patrie éternelle ;
Et tous les passagers, l’un à l’autre inconnus,
Se regardent, disant : D’où sommes-nous venus ?
Ils ne répondent pas. Pourtant, sous leur paupière,
Tous portent le rayon de divine lumière ;
Et tous ces hauts pensers m’éblouissent... j’ai peur ;
Mais je me dis encor : Non, tout n’est pas malheur !
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